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Tereos s’associe avec Futerro pour créer des plastiques biosourcés

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Tereos a conclu le 11 avril un partenariat d’approvisionnement avec Futerro qui fabrique des bioplastiques. Le groupe coopératif fournira 150 000 tonnes de dextrose à la société sur le site de Port-Jérôme-Sur-Seine (76).

Frédéric Van Gansberghe, pdg de Futerro, et Olivier Leduc, directeur de Tereoc - © D.R.
Frédéric Van Gansberghe, pdg de Futerro, et Olivier Leduc, directeur de Tereoc - © D.R.

Le groupe coopératif Tereos a signé, le 11 avril, un partenariat avec Futerro, une entreprise belge spécialisée dans la production d’acide lactique, lactide et poly-lactique, pour développer une plateforme « bioindustrielle, circulaire et durable », dédiée à la chimie verte. La plateforme, qui verra le jour en 2027, sera située sur le site portuaire de Port-Jérôme-Sur-Seine (76) à Caux Seine agglo sur une surface de 26,5 hectares.

150 000 tonnes de dextrose

L’objectif est de concentrer sur un même territoire géographique l’extraction du dextrose, puis sa transformation en plastique biosourcé, industriellement compostable et recyclable. Ainsi, Tereos fournira, chaque année, à la bioraffinerie de Futerro, 150 000 tonnes de dextrose issu de l’amidon de blé, produites sur son site de Lillebonne. Un système de pipeline reliera les deux sites voisins permettant une logistique optimisée du dextrose. Grâce à cette matière première durable, Futerro produira diverses biomolécules, notamment de l’acide lactique et lactide, ainsi que 75 000 tonnes de plastique biosourcé, le PLA ou acide poly-lactique.

Le modèle a été conçu pour répondre aux enjeux du développement durable : la réduction des besoins énergétiques, une valorisation maximale des coproduits, une logistique vertueuse et le besoin du marché de la chimie de décarbonner son activité.

500 millions d’euros

Ce partenariat représente un investissement global de plus de 500 millions d’euros porté par Futerro. La société estime que près de 250 emplois directs et 900 indirects qui seront créés autour de la chaine de valeur que portent désormais les deux sociétés.

« L’implantation de cette activité à potentiel de forte croissance, particulièrement pertinente sur la zone de Port-Jérôme-sur-Seine est au cœur de la stratégie de réindustrialisation écologique portée par la Région », a réagi Hervé Morin, président de la Région Normandie.