Tous unis pour sauver les voies ferroviaires capillaires
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Face à la forte dégradation des voies ferroviaires capillaires, qui handicape notamment le transport des céréales, l'ensemble des acteurs économiques et territoriaux concernés recherche actuellement des solutions pour sauver ces différents réseaux secondaires. La loi sur la réforme ferroviaire du 4 août 2014, complétée par le décret d'application publié le 10 février dernier, ouvre en effet de nouvelles voies de financement pour ces lignes. Le droit prévoit ainsi que SNCF Réseau (ex Réseau ferré de France) puisse faire intervenir des tiers dans la gestion de ces infrastructures. L'Etat, SNCF Réseau, les collectivités territoriales (régions en tête), les ports, les logisticiens, les entreprises ferroviaires et les chargeurs (collecteurs de céréales et industriels) commencent alors à travailler de concert pour trouver des modèles économiques adaptés à la rénovation et la maintenance de certaines lignes capillaires. Selon l'AFR (Association française du rail), sept de ces lignes sont en cours d'expérimentation sur la base d'un référentiel allégé. C'est le cas par exemple en Aquitaine pour 25 km de la ligne de la rive droite de la Garonne.