Une étude pour donner un nouvel élan à la filière blé dur

Aux grands maux, les grands moyens. Constatant que les précédents plans de relance du blé dur n’ont pas été efficaces, la filière avance une nouvelle stratégie. « Commander une étude à un cabinet de conseils indépendant pour identifier où et comment créer de la valeur à chaque maillon de la chaîne : du producteur au transformateur, en passant par la logistique, le stockage ou le transport », explique Mathieu Killmayer, animateur de la filière blé dur chez Arvalis.

Des résultats espérés pour la fin de l’année

L’annonce du lancement de cette étude a été faite le 2 février lors de la journée blé dur organisée par l’institut. Pilotée par Intercéréales avec l’appui de FranceAgrimer, de l’AGPB et des industriels, elle devrait être finalisée d’ici à la fin de l’année. « L’enjeu est aussi d’étudier le comportement de nos concurrents européens et mondiaux, précise-t-il. Se positionner par rapport à d’autres pays nous permettra d’identifier de possibles marges de progrès, de repérer les bonnes idées, de s’adapter. »

Repasser la barre des 300 000 ha

Tous les acteurs de la filière sont mobilisés car tous sont concernés. « L’objectif est de repasser au-dessus de la barre symbolique des 300 000 ha de blé dur en France », précise-t-il. Pour rappel, cette surface était de 507 000 ha en 2010 contre à peine 250 000 ha en 2020.