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« Veille au grain », un nouvel acteur sur le marché des céréales

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Agriculteur dans les Hauts-de-France et spécialiste des métiers de la finance des marchés agricoles, Nicolas Pinchon vient de créer « Veille au grain » pour accompagner meuniers et acteurs des filières agroalimentaires dans une meilleure compréhension des marchés et dans la construction de démarches plus vertueuses.

« Veille au grain », un nouvel acteur sur le marché des céréales
« Veille au grain », un nouvel acteur sur le marché des céréales

« Les marchés agricoles sont complexes et évoluent quasi quotidiennement, rappelle Nicolas Pinchon, fondateur de la société Veille au grain. Difficile, pour les non-spécialistes, d’en avoir une lecture simple et compréhensible. D’où l’idée de proposer mes services aux industriels de l’agroalimentaire et notamment les meuniers, de plus en plus sollicités pour participer à des démarches vertueuses. Avoir une approche marché de ces filières est un réel plus pour choisir celle qui sera la plus adaptée à ses convictions, à ses modes de production, en fonction de ses engagements et de sa politique RSE. Toutes les structures n’ont pas le temps ou les compétences en interne pour réaliser cette analyse. »

Veille au grain parle aussi rémunération des agriculteurs

Agriculteur à St Quentin dans l’Aisne sur 250 ha, Nicolas Pinchon a également travaillé durant cinq ans dans une société de conseil avant de devenir directeur des achats chez Cérélia. « Je possède ainsi une vision globale de la filière, du champ aux attentes des consommateurs, poursuit-il. Une approche pour proposer une offre sur mesure à mes clients, selon leurs besoins : points hebdomadaires des marchés, analyse, construction de la stratégie de couverture de risque, suivi des cotations, argumentaire commercial, formations… Face à la multiplicité des filières de qualité et des attentes des consommateurs, un industriel ne sait pas forcément quelle stratégie adopter. Je suis là pour les guider, en leur parlant aussi rémunération des agriculteurs, pratiques culturales, protection de la biodiversité, réduction de pesticides… C’est un tout ! »