Un rapport du CGAAER publié le 14 juin sur le site du ministère de l’Agriculture, établit à 90 000 le nombre d’emplois directs que devraient créer les filières biomasses d’ici à 2030. « Ces nouveaux emplois concernent majoritairement l’amont agricole et sylvicole des filières », selon le CGAAER. Le rapport évoque pour 2030 un enrichissement annuel potentiel pour la France de 3 milliards d’euros par an, « vu sous le seul angle de l’emploi et des dépenses publiques économisées. »

La France, parmi les cinq pays les plus « bio-économiques »

Les activités liées aux néo-matériaux, à la chimie verte, aux biocarburants et autres bio-combustibles, ont déjà créé 100 000 emplois sur les 20 dernières années. L’Ademe et le club des Bioéconomistes évaluent à 14 milliards d’euros par an au minimum le chiffre d’affaire qui est dégagé aujourd’hui par ces nouvelles activités et ces nouveaux emplois en France. L’Hexagone se situe parmi les cinq pays les plus « bio-économiques » au niveau mondial, selon le rapport.

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