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Unigrains, attentif à l’émergence de biosolutions pour les grandes cultures

Le | Agrofournisseurs

Les grosses écuries du marché phytosanitaire accélèrent sur le marché des biosolutions. Unigrains publie, en décembre, une analyse de cette tendance, espérant qu’elle contribuera à combler les actuels trous dans la raquette, en matière de biocontrôle notamment, pour les grandes cultures.

Unigrains, attentif à l’émergence de biosolutions pour les grandes cultures
Unigrains, attentif à l’émergence de biosolutions pour les grandes cultures

Unigrains, structure d’investissement créée et détenue majoritairement par la profession céréalière, publie le 15 décembre une analyse synthétique du secteur des biosolutions. Elle fait le constat d’une tendance forte : les firmes de l’agrochimie souhaitent se développer sur ce marché. Fusions, acquisitions, investissements ou simples partenariats : l’idée reste de s’appuyer sur des acteurs déjà en place sur ce segment.

Les firmes de l’agrochimie mettent le cap sur les biosolutions

Unigrains base cette analyse sur les mouvements récemment effectués par Corteva, qui a investi 1,2 milliard de dollars pour acquérir Stoller, spécialiste des biostimulants, après le rachat de Symborg, actif sur le marché des micro-organismes. BASF, Bayer et Syngenta ne sont pas en reste (voir infographie). Selon Unigrains, les ressorts de cette dynamique sont multiples.

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Unigrains, attentif à l’émergence de biosolutions pour les grandes cultures - © D.R.
Unigrains, attentif à l’émergence de biosolutions pour les grandes cultures - © D.R.

2022 a été marqué par de nombreux mouvements sur le marché des biosolutions (infographie Unigrains).[/caption]

Alors que le marché des solutions de synthèse est de plus en plus surveillé et contraint, les biosolutions représentent à la fois un levier de croissance pour prendre le relais, et un moyen de « durabiliser » l’image des firmes, à l’heure où la transition agroécologique dicte les grandes orientations du secteur agricole.

Marché encore « maîtrisé par des PME et ETI »

Unigrains se montre toutefois prudent, relevant qu’un vaste mouvement de concentration similaire avait eu lieu entre 2009 et 2015, « sans permettre l’émergence d’un leader », dans un secteur « qui demeure maîtrisé par des PME et ETI ». L’intérêt d’Unigrains pour ces tendances n’est pas anodin. Très centrée sur les investissements liés à la filière des grandes cultures, cette structure rappelle que pour ces dernières, les espoirs soulevés par les biosolutions tardent à se concrétiser, notamment en matière de biocontrôle.

Unigrains avait renouvelé, en mars 2022, son engagement financier auprès de De Sangosse, entreprise très active sur le marché des biosolutions.

  • Retrouvez notre analyse de ce marché dans le magazine en ligne spécial phytosanitaire.