Avertissements agricoles, vers une plate-forme commune chambres, instituts et distribution
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Les services de la Protection des Végétaux, dépendant de la DGAL (direction générale de l’alimentation, ministère de l’Agriculture) sont en train de basculer vers d’autres opérateurs. Ils constituent le socle d’une surveillance épidémiologique du territoire, et s’inscrivent ainsi dans les enjeux de l’après-Grenelle. Vincent Magdelaine, directeur de Coop de France-Métiers du grain, présente la position des coopératives. « Notre objectif est de contribuer à la mise en place d’un réseau d’observation efficace, proche du terrain, permettant d’identifier rapidement les attaques parasitaires. Réseau qui serait coordonné au niveau national. Une précision préalable : il ne faut pas confondre ce premier objectif, qui permet d’alerter et de mieux asseoir les préconisations, avec celui consistant à suivre les effets involontaires des produits phytosanitaires sur l’eau, l’air, la biodiversité… Pour le rôle d’épidémio-surveillance du territoire, nous avons des discussions très constructives avec les chambres d’agriculture, les instituts techniques… Et il est très possible que nous aboutissions rapidement à une plate-forme commune ». La balle est dans le camp de l’administration. Et le dossier pourrait bien être très rapidement bouclé. C.D.