Bel et l’APBO, partenariat prolongé autour d’une alimentation durable des vaches
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Un prix et des bonus garantis, pour valoriser les efforts de 750 éleveurs bovins dans la conduite de leur atelier laitier. Pour la cinquième année, le groupe Bel et l’Association des producteurs Bel de l’Ouest (APBO) seront partenaires en 2022. La réduction de l’empreinte environnementale de l’alimentation des vaches est au cœur de leur accord.
Cinq ans, série en cours ! Le groupe Bel et l’Association des producteurs Bel de l’Ouest (APBO) seront encore partenaires en 2022, suite à la signature d’un nouvel accord, actée le 6 décembre. Au cœur de cet accord, deux nouveautés proposées aux 750 éleveurs de l’APBO : un prix de référence pour le lait produit selon le cahier des charges « MonBBLait » revu à la hausse, et une prime d’engagement pour une alimentation animale 100 % européenne.
Prix revalorisé et nouvelle prime
Le cahier des charges MonBBLait s’appuie notamment sur deux critères : une nourriture sans OGM pour les vaches, et un accès au pâturage garanti. Le prix de référence du lait issu de cette filière est revalorisé, par rapport aux accords de 2021 : il est fixé à 377 euros pour mille litres, soit 2,6 % de plus. Concernant l’alimentation 100 % européenne, elle fait l’objet d’une nouvelle prime spécifique de 5 euros pour mille litres. Celle-ci sera appliquée à partir d’octobre 2022, pour laisser le temps à l’ensemble des éleveurs de l’APBO de se conformer à cette exigence. En ajoutant ce bonus aux autres primes proposées, et au prix de base du lait, Bel et l’APBO se projettent sur un prix moyen payé de 406 €/ 1000 L. Le lait bio reste, de son côté, valorisé 478 €/1000 L.
L’APBO poursuit son orientation vers le bas carbone
Les deux partenaires insistent sur le caractère durable de ces engagements, avec une réduction de l’impact écologique de l’alimentation, et notamment de son empreinte carbone. En septembre, lors du salon Produrable, l’APBO présentait déjà ses efforts pour inciter ses adhérents à s’orienter vers le bas carbone : l’intégralité des exploitations auront réalisé un diagnostic carbone CAP’2ER en 2022, tandis qu'un réseau de quinze fermes pilotes s’engage pour améliorer les techniques d’élevage afin, entre autres, de développer leur autonomie protéique et limiter les émissions de méthane.