Candidatez pour l’appel à projets sur la structuration des filières protéines végétales
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L’appel à projets « structuration des filières protéines végétales » dans le cadre du volet agricole du plan de relance vient d’être publié. Il concerne particulièrement la distribution agricole.
FranceAgriMer a lancé le 25 novembre l’appel à projet pour la structuration des filières protéines végétale. Les premières aides du Plan relance démarrent donc, comme l’avait promis le ministère de l’Agriculture le 17 novembre. Doté d’une enveloppe de 50 M€ , cet appel comprend deux volets.
Le premier vise à accompagner des projets collectifs portés par des opérateurs économiques et impliquant au moins deux maillons différents et indépendants d’une filière, sur une durée de six à trente mois. La note précise que le critère d’indépendance « est rempli dans le cadre de la relation coopérative ». Les partenaires doivent identifier un chef de file qui contractera une convention avec FranceAgriMer. Les aides portent sur les dépenses d’ingénierie, de personnels, les prestations d’études, de conseils et d’informatiques, ainsi que sur les investissements en aval (matériel de stockage, distribution, transformation, etc) et la R&D.
L’autre volet concerne les investissements matériels aval répondant aux objectifs de logistiques post-récole pour l’alimentation humaine ou animale. Les investissements au sein des exploitations jusqu’à la récolte ne sont pas éligibles, sauf pour la R&D (prototype ou démonstrateur) dans le cadre d’un projet de structuration de filière. Un autre volet du plan est spécifiquement dédié aux exploitations.
Les filières bio non éligibles
Le projet doit mentionner une ambition lisible pour une ou plusieurs filières, en s’appuyant sur un diagnostic et une vision à cinq voire dix ans.
Le budget total du projet doit s’élever à au moins 100 000 euros. L’aide pour les dépenses immatérielles est plafonnée à 200 000 euros par projet, à hauteur de 50 % du coût total éligible. Celle pour les dépenses matérielles va jusqu’à 2 Mds € par projet, et 40 % maximum de l’enveloppe éligible.
Cette mesure est complémentaire de l’appel à projets financé par le fonds d’avenir bio. Ainsi, les projets sur la structuration d’une filière biologique de protéines végétales ne pourront pas prétendre à une nouvelle aide.