Agri 89 fête ses 30 ans

Le 10 mai 2023, 120 personnes étaient présentes au 30ème anniversaire du négoce Agri 89. Ce négoce de vente de produits phytosanitaires, engrais, semences et biostimulants s’étend sur la Nièvre et l’Yonne et collabore avec plus de 500 agriculteurs. Après avoir quitté une coopérative, Joël Moreau crée Agri 89 en 1993 qui devient rapidement une affaire de famille : son épouse Danièle Moreau est à l’administratif et son fils, Alexandre Moreau, le soutient sur le volet commercial. En 2004, le négoce intègre la centrale d’achat Agridis (ajourd’hui Actura) avant de la quitter en 2015. Le chiffre d’affaires d’Agri 89 avoisine en moyenne les 5 millions d’euros par an mais a atteint les 8 M€ en 2022. 45 % du chiffre d’affaires est réalisé par la vente des produits phytosanitaires, 36 % par celle des engrais, 12 % par les semences et 3 % par les biostimulants.

Un recrutement à venir pour piloter le dossier biostimulants

« Nous avons vu en 2015-2016 l’évolution de la fertilisation des sols avec l’abandon peu à peu du phosphore et de la potasse, puis en 2017-2018, une vague de conversion en agriculture biologique… se souvient Alexandre Moreau. Depuis trois ans, nous vendons des produits biostimulants. Nous essayons de faire le tri dans les gammes par type de cultures et des composants utilisés. Mais qu’importe la tendance, l’objectif est toujours le même : préserver le relationnel avec nos clients et assurer de la réactivité pour répondre à leurs besoins ». Le négoce prévoit d’ailleurs le recrutement, dès cette année, d’une personne dédiée spécifiquement au dossier des biostimulants.

À l’occasion des 30 ans, le négoce a souhaité évoquer les enjeux de l’agriculture de demain. Trois interventions ont été proposées : l’agrivoltaïsme avec la société Sunti, l’agriculture de précision avec l’outil Be Api, et l’activité microbienne des sols avec Agrinutrition. « Plutôt que de parler de produits, nous voulions aborder les grandes évolutions du secteur. Avec la réduction des produits phytosanitaires demandée au niveau réglementaire et la modification des emblavements avec la question climatique, nous devons nous adapter », conclut Alexandre Moreau.