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Arterris poursuit l’optimisation du process de ses usines de semences

Le | Cooperatives-negoces

Au travers de son projet Opus, le groupe Arterris compte reconfigurer ses trois usines de production de semences. La première phase est achevée, la seconde le sera en juin 2022. Coût de l’enveloppe, 14 M€ avec, à la clé, un objectif de gain de productivité de 15 à 20 %.

Arterris poursuit l’optimisation du process de ses usines de semences
Arterris poursuit l’optimisation du process de ses usines de semences

« Créer un modèle économique solide et pérenne » : tel est l’objectif du projet Opus de la coopérative Arterris. Opus pour Optimisation des processus des usines de semences. D’un montant de 14 M€, ce dispositif se décline en deux phases dont la première vient d’être achevée. Si le projet global concerne les trois usines du groupe (1), la première étape visait surtout la reconfiguration du site de Castelnaudary. Ainsi, différents aménagements ont été opérés :

  • Construction d’un bâtiment dédié au traitement et à la conservation des semences bio hybrides.
  • Installation d’une nouvelle machine d’enrobage de semences plus écoresponsable avec notamment le recours à des produits biostimulants et bioprotecteurs. Cet outil intègre un mécanisme d’enrobage et d’incorporation de précision, sans aucun contact par les opérateurs.
  • Mise en place d’une nouvelle chaîne de conditionnement qui tient compte de la pénibilité de la tâche pour les employés.
  • Investissement dans une imprimerie dernière génération pour l’impression de recommandations légales pour les sacs de semences dans le cadre de la certification des semences.
  • Création d’un bâtiment de stockage avec quais d’expédition.

Une productivité en hausse de 15 à 20 %

Grâce à ces investissements, Arterris projette d’augmenter sa productivité de 15 à 20 % sur le process de traitement des semences (selon les espèces), et de 20 à 30 % sur l’activité de conditionnement et de stockage. Le projet a d’ailleurs permis d’embaucher huit personnes dans l’usine de Castelnaudary pour un objectif final de dix recrutements. L’usine affiche un effectif de 35 personnes en période creuse et de 190 personnes en période de pointe.

Fin de la 2e phase des travaux en juin 2022

La phase 2 du projet Opus se traduira par la création à Castelnaudary d’une nouvelle ligne dédiée au traitement de la production bio hybrides. Le groupe compte également mettre en place, sur ce même site, une solution industrielle pour les graines dites fragiles comme le colza, le tournesol et le soja ou les légumes secs (lentilles, haricots et pois chiche). Pour Thierry Gestain, directeur de l’activité semences d’Arterris, « ces différents investissements sont très attendus par nos clients. Cela leur permettra de nous confier leur génétique en production sur plusieurs espèces et pas seulement le blé dur, moins demandé actuellement, en ayant un unique interlocuteur, sur un même site. Une stratégie pour réduire également le transfert de marchandises entre les usines ».

(1) Castelnaudary (11), 30 000 tonnes de semences certifiées par an ; Arles (13), 10 000 t et Alzone (11), 10 000 t.