Avec Phyt’ocène, le négoce Pelé s’engage dans le verdissement des traitements phytos
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Réduire les volumes d’eau et de produits phytosanitaires utilisés lors des traitements : tel est l’objectif de la structure Négocène qui, depuis cet été, propose la station de traitement de l’eau Phyt’Ocène. Denis Pelé, président de cette entreprise, nous en dit plus.
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Denis Pelé, gérant du négoce éponyme et président de Négocène, société créée en partenariat avec Ocène, le spécialiste du traitement de l’eau.[/caption]
Née du partenariat entre le négoce Pelé Agriconseil et Ocène, concepteur de solutions en traitement de l’eau, Négocène a vu le jour en juillet 2023. Cette structure est désormais filiale du négoce Pelé. « Nous nous présentons comme un nouvel acteur de la protection des plantes et de la ressource en eau pour l’ensemble des filières végétales, explique Denis Pelé, gérant du négoce éponyme et président de Négocène. Avec Phyt’ocène, notre station de traitement de l’eau connectée et programmable, nous ciblons aussi bien les agriculteurs que les coopératives, les négoces, les ETA ou les Cuma qu’ils soient dédiés aux grandes cultures, à la vigne, au maraîchage, aux pépinières… En résumé, nous nous adressons à tout l’écosystème autour des végétaux. »
L’eau, l’élément clé d’un traitement
Le principe ? Adapter la qualité de l’eau aux produits de traitements utilisés, en jouant notamment sur le pH et la conductivité. « Quand le pH de l’eau n’est pas adapté, à peine 20 % de la molécule phyto appliquée arrive à destination sur la culture, explique-t-il. Nous apportons de la technicité au traitement, même là où les réductions de dose sont déjà au cœur des programmes. En améliorant la qualité de l’eau et l’efficacité du traitement, nous permettons également une réduction des volumes d’eau et des quantités de produits phytosanitaires utilisés, jusqu’à 75 % dans certaines situations. » Moins de produits appliqués, c’est non seulement une économie pour l’agriculteur et également un impact moindre sur l’environnement. Dans un contexte réglementaire où l’enjeu est de réduire les quantités de produits phytos utilisées, Phyt’ocène se positionne comme l’un des leviers possibles à activer.
Parmi les autres promesses affichées sur la plaquette de Phyt’ocène : amélioration du confort de travail, diminution de l’exposition aux risques lors des manipulations et une meilleure prise en compte des attentes sociétales en matière de verdissement des pratiques agricoles.
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La station de traitement de l’eau.[/caption]
Un commercial recruté
Pour assurer le développement de cet outil, Négocène a recruté un commercial, Yohann Briois. « Les clients ont deux options : soit acheter la station de traitement de l’eau, soit acheter l’eau traitée. Cette deuxième option reste aujourd’hui la plus fréquente mais l’enjeu est bien, à terme, de vendre des stations, concède Denis Pelé. Nous venons d’ailleurs de vendre la première, à un agriculteur. Nous organisons actuellement des réunions dans tout le grand Ouest pour présenter notre station. »