Avenir bio et coopératives, une affaire qui roule

Les 15 ans du fonds Avenir bio, célébrés le 7 décembre à Paris, ont permis de confirmer une réalité déjà exprimée lors des troisièmes Rencontres grande cultures bio, un mois plus tôt : les coopératives et négoces sont des partenaires prisés pour la structuration de filières bio locales. Sur les trois dernières années, le fonds a accompagné financièrement 54 projets. Une moitié d’entre eux intègrent un ou plusieurs OS, ou une antenne régionale de LCA.

Avenir bio, « plus qu’une simple manne financière »

« Avenir bio est une opportunité précieuse pour les coopératives, confirme Bastien Fitoussi, responsable filières biologiques à La Coopération agricole. Ce n’est pas juste une manne financière. Les retours des dossiers de candidatures, même retoqués, permettent de corriger le tir et d’améliorer les projets. » De son côté, le directeur des achats de Biocoop estime qu’obtenir une enveloppe de la part d’Avenir bio est un gage de sérieux : « C’est presque un label, illustre-t-il. Les lauréats sont plus convaincants vis-à-vis d’éventuels nouveaux partenaires, notamment les banques, actuellement prudentes compte tenu de la crise du bio. »

Les coopératives, compétentes à plus d’un titre

Les représentants des coopératives et négoces portent donc un regard positif sur le fonds, et ce n’est pas une logique à sens unique. « Les coopératives sont au cœur des filières, dont elles réunissent souvent plusieurs maillons, commente Laurence Hohn, directrice adjointe de l’Agence bio, qui octroie les fonds Avenir bio. Elles sont compétentes au niveau de l’animation, de l’agronomie, de l’économie locale. Leur présence dans un très grand nombre de dossiers lauréats n’est pas un hasard. »