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Bellanné et Néolis accueillent 500 clients sur 3 ha d’essais

Le | Cooperatives-negoces

Le 2 juin, les négoces Bellanné et Néolis ont organisé, en commun, une visite de leurs essais implantés sur 3 ha à Cissé dans la Vienne. Un évènement qui se voulait convivial, technique et agronomique. Pari réussi ! Près de 500 agriculteurs ont arpenté les 600 micro-parcelles d’essais et échangé avec plus de 30 fournisseurs, rassemblés dans le village des exposants.

Bellanné et Néolis accueillent 500 clients sur 3 ha d’essais
Bellanné et Néolis accueillent 500 clients sur 3 ha d’essais

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Bellanné et Néolis accueillent 500 clients sur 3 ha d’essais - © D.R.
Bellanné et Néolis accueillent 500 clients sur 3 ha d’essais - © D.R.

Une trentaine de fournisseurs présentaient leurs innovations en matière d’engrais, de semences, de phytos et de biostimulants.[/caption]

Pour la première fois, les négoces Bellanné et Néolis, tous deux membres de Synoa, l’entité qui rassemble les cinq filiales négoces de Terrena (1), organisaient une visite d’essais en commun. Implantée au milieu des secteurs des deux négoces, la plateforme de Cissé, dans la Vienne, a accueilli près de 500 agriculteurs le 2 juin. Si le soleil était de la partie, les échanges techniques également. « Rassemblés par groupes, nos clients ont pu assister à chaque présentation d’essais, orchestrée par nos salariés, détaille Antoine Blanchard, directeur de Bellanné. Une manifestation de cette taille - 3 ha d’essais dont plus de 600 micro-parcelles, 30 fournisseurs présents - est une première pour nos deux négoces. C’est un moment privilégié d’échanges avec les agriculteurs des différents secteurs. »

Déjà 10 ans que les biosolutions sont testées…

Bien évidemment, le contexte actuel occupait bon nombre des discussions dans les allées : difficulté pour les filières porcs et volailles, inquiétude pour la production de fourrage face au manque d’eau, précocité des récoltes d’orges, incertitude des rendements, volatilité des prix des céréales, hausse des prix des phytos… Mais les échanges furent également très techniques, tout au long des stands. Sur celui dédié aux biosolutions notamment. « Chez nous, 100 % de nos T1 fongicides céréales sont des solutions de biocontrôle, précise Yann Pageot, chargé du référencement chez Bellanné. Cela fait dix ans que nous testons les différents produits du marché. Le travail de référencement est énorme mais le marché est en train de se structurer. »

 … mais encore quelques méfiances chez certains agriculteurs

Si les utilisateurs sont nombreux, peu osent encore le dire devant leurs collègues. « Certains agriculteurs n’affichent effectivement pas leurs stratégies devant leurs voisins, de peur d’être moqués, concède Jean-Paul Mounier, qui s’occupe de la sélection de la gamme pour Néolis. Nous devons poursuivre notre travail de communication pour expliquer que toutes les solutions du marché ne se valent pas ! Certaines donnent de très bons résultats. Il serait dommage de ne pas les utiliser. »

Le bio, en phase d’accélération

« L’idée d’une telle journée est de donner des réponses aux questions que se posent nos clients, quelles que soient leurs productions, poursuit Bruno Martin, directeur général de Néolis. Cela va du choix des variétés, aux pratiques phytosanitaires, en passant par l’intérêt des couverts végétaux ou des solutions alternatives. » D’ailleurs, sur les stands des phytos, le message était clair. Chez Bayer, l’intervenant expliquait « qu’il ne fallait pas tout miser sur le chimique. L’agronomie, c’est même le meilleur désherbant du marché ! » Lors de cette journée, le bio n’a pas été oublié. « Au sein de Synoa, le tonnage attendu pour la récolte 2022 atteint 13 000 tonnes. Nous sommes encore en phase d’accélération sur notre secteur », constate Olivier Retailleau, en charge du dossier bio chez Synoa.

(1) Anjou Maine Céréales, Bellanné, Dutertre, Granéo et Néolis.