Chez Cavac, « records en colza, déception en blé »
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Ces derniers jours, la plaine vendéenne s’est, comme bon nombre de régions, vidée de ses grains. Chez Cavac, agriculteurs et agents de silos n’ont pas chômé ! L’enjeu était de moissonner le maximum d’hectares avant le retour annoncé des pluies. Pari réussi ! Si la bonne surprise vient des colzas et des orges, le rendement des blés déçoit. Le point avec Christophe Vinet, directeur du pôle végétal.
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« Le colza a, une fois de plus, montré de fortes capacités de compensation », note Christophe Vinet, directeur du pôle végétal Cavac.[/caption]
« La récolte des orges et des colzas était terminée en milieu de semaine et en fin de semaine pour les blés, résume Christophe Vinet, directeur du pôle végétal de Cavac. Ces derniers jours, tout est allé très vite. Les colzas constituent la très bonne surprise de l’année : le rendement moyen devrait avoisiner 40 q/ha, un niveau jamais atteint au sein de la coopérative ! En orges aussi les bilans sont plutôt bons, avec une moyenne de 70 q/ha. La pluie de début juillet a légèrement fait chuter les PS. Dommage ! »
Rendement décevant mais qualité exceptionnelle pour les blés tendres
Les blés sont en revanche jugés « très moyens ». « En blé tendre, la moyenne devrait tourner autour de 65 à 70 q/ha, avec de très forts écarts selon la réserve utile du sol. En petites terres, la moyenne ne dépasse pas les 40 à 50 q/ha. Les parcelles qui ont reçu un tour d’eau passent le cap des 60 q/ha et celles avec deux passages d’eau, 70 q/ha. En revanche, la qualité est excellente avec de très bons taux de protéines et des valeurs boulangères exceptionnelles. Le climat de mai a favorisé une minéralisation de l’azote : les plantes sont restées vertes jusque fin juin. »
Pas mal de blés germés
En blé dur, la situation est là aussi « très moyenne ». « En dehors de quelques très bonnes parcelles, le rendement moyen de notre zone ne devrait pas dépasser 60 à 65 q/ha, voire 40 à 50 q/ha en terres séchantes. Plus on va vers Niort, plus les blés sont germés. En cause, l’excédent de pluie du mois de mai. La variété Voilur est particulièrement touchée », précise-t-il.