Chez COC, un groupe WhatsApp pour parler couverture du sol

« À l’origine du projet, plusieurs adhérents, membres du conseil d’administration, se souvient Florent Blais, chef marché santé végétale chez Centre Ouest Céréales (COC). Face aux évolutions des itinéraires culturaux, l’idée d’accompagner encore un peu plus les agriculteurs sur les bonnes pratiques de conservation et de couverture des sols a germé et a pris la forme d’un groupe WhatsApp. » Lancé à l’automne 2022, ce groupe rassemble aujourd’hui une trentaine d’agriculteurs, répartis sur l’ensemble de la zone de la coopérative de la Vienne. « Des passionnés, mais pas seulement, confie Florent Blais. Le groupe est ouvert à tous : à ceux qui ont déjà franchi le pas mais aussi à ceux qui veulent en savoir plus sur l’ACS pour éventuellement, changer de pratique un jour. »

Échanger sur les bonnes… et les mauvaises expériences

Chacun partage ses expériences, bonnes ou mauvaises. « Chaque retour est constructif et permet aux autres de se questionner, de repenser ses pratiques, de tester de nouveaux mélanges pour couvrir les sols… Les échecs s’avèrent souvent très constructifs ! » Les messages sont illustrés de photos et de vidéos. La question du choix du matériel est rarement évoquée car COC ne vend pas d’outils. « Nous restons centrés sur ce que nous connaissons le mieux : l’agronomie et la partie semences, poursuit-il. En revanche, la gamme de COC s’adapte, au fil des campagnes, aux demandes de ses adhérents. Les technico-commerciaux prennent alors le relais pour orienter chaque adhérent sur la variété ou le mélange le mieux adapté au contexte de son exploitation. À chaque problématique, un couvert spécifique. »

Pas d’autres groupes de prévus… pour l’instant

Les membres de ce groupe WhatsApp se rencontrent plusieurs fois par an, sur le terrain, pour parler technique et apprendre aussi à mieux se connaître. « Nous prévoyons aussi de programmer des formations pour affiner tel ou tel point technique », confirme Florent Blais. En revanche, la coopérative ne prévoit pas, pour l’heure, de créer d’autres groupes sur d’autres thématiques sur ce réseau social. « Multiplier les groupes risquerait de rendre les échanges moins fluides. Or, ce que les participants recherchent c’est précisément de l’interaction, rapidement comme les rendez-vous techniques sur nos essais », conclut-il.