Chez LamyBienaimé et Buchou, l’innovation au cœur des essais
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Repoussée à deux reprises à cause du Covid, la journée technique Val’Horizon a enfin eu lieu le 2 juin. Les négoces LamyBienaimé et Buchou ont mis en commun leurs expertises, et celles de leurs partenaires, pour présenter à plus de 450 agriculteurs leurs essais, sous l’angle de l’innovation. L’occasion aussi de détailler la nouvelle organisation de l’entreprise, après le rapprochement ces dernières années des négoces Lamy et Bienaimé puis de Buchou.
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La visite, organisée par ateliers (ici celui dédié au carbone) a suscité de vifs intérêts. © AG[/caption]
Unis au sein de la holding Végalor depuis fin janvier 2018, et devenus, depuis LamyBienaimé, les patrons du négoce n’avaient pas encore eu l’occasion, Covid oblige, de fêter l’événement avec leurs clients et salariés. Reportée deux fois, la journée a enfin eu lieu, le 2 juin, avec un nouvel événement à fêter : la reprise, par Vegalor, du négoce Buchou en janvier 2021. En fin de journée, une présentation détaillée des équipes, des projets et des ambitions des deux structures était prévue.
Faciliter les échanges
Cette manifestation, intitulée « Val’horizon », fut déclinée sous forme de visites d’essais et de conférences, placées sous le signe de l’innovation. « 450 agriculteurs étaient attendus sur notre plate-forme de Coulonges-sur-l’Autise (79), de 3,5 ha, détaille Luc Bienaimé, gérant de Végalor et président de LamyBienaimé. Nous avons aussi organisé un village fournisseurs avec une trentaine de nos partenaires en engrais, semences, phytos, nutrition animale, outils digitaux… et des conférences sur la gestion des adventices par drone ou la pulvérisation localisée par exemple. L’idée est de faciliter les échanges pour montrer que le monde agricole évolue et que nous sommes là pour épauler nos clients dans ce changement, quelles que soient leurs productions. »
Le carbone, une opportunité à saisir
Parmi les présentations, celle dédiée au carbone a suscité pas mal d’intérêt. « Les agriculteurs en entendent parler. À nous de leur expliquer les enjeux et surtout, comment saisir cette formidable opportunité pour créer une nouvelle source de valeur sur leur exploitation », explique Raphaël Moreau, directeur du négoce Buchou. Et Luc Bienaimé, s’adressant aux visiteurs, d’ajouter : « c’est notre rôle, en tant que négoce de fédérer autour de cette thématique. Le risque serait que d’autres s’en emparent. Nous souhaitons vous accompagner sur la partie technique mais aussi sur l’aspect valorisation financière. Avec vos sols, vous avez un réel potentiel : vous êtes la seule corporation à pourvoir stocker du carbone. Vous devez le valoriser. ».
Travail en commun : avancer étape par étape
Aujourd’hui, les deux entités LamyBienaimé et Buchou travaillent en synergie sur de nombreux dossiers. « Si nous restons pour l’heure deux sociétés distinctes, nos services généraux sont mis en commun, précise Sophie Bienaimé, directrice générale adjointe de LamyBienaimé. La politique commerciale est également la même. » Alors pourquoi ne pas aller plus loin, en fusionnant ou unissant les deux structures ? « Nous avançons étape par étape mais cela pourrait être effectivement une option à moyen terme », confie-t-elle.
Pour rappel, le chiffre d’affaires de Buchou est de 11 M€. Celui de LamyBienaimé, de 45 M€.