Deux nouveaux adhérents pour le Négoce Nord-Est

Le 28 avril, à l’occasion de son congrès qui s’est tenu à Reims, la fédération du Négoce Nord-Est (NNE) a présenté ses deux nouveaux adhérents. L’entité en compte désormais 64, répartis sur les régions des Hauts-de-France, Grand-Est et Ile-de-France.

Parmi les deux derniers arrivés, la Ferme de Septfontaines, située en Haute-Marne. Créé en 2021, ce négoce réunit sept agriculteurs en agriculture biologique. « Nous avons souhaité nous structurer au-delà de la partie agricole car il y avait un besoin sur les micro-filières. Nous avons financé des installations de stockage et de triage avec une logique de gestion de petits volumes, avec des silos de taille modeste mais de haute-gamme », explique Jean-Paul Khim, agriculteur associé. Le négoce, géré par son fils Walter Khim, collecte du blé, des lentilles, de la moutarde ou encore de l’épeautre. L’entreprise a adhéré à NNE en 2023 pour élargir son réseau : « c’est toujours intéressant d’échanger des idées, et de parler du métier avec les confrères », confirme Jean-Paul. Le sujet de la bioéconomie abordé lors de ce congrès est connu du négoce : il valorise déjà les sous-produits grâce à la méthanisation et l’alimentation animale.

Rencontrer pour mieux se développer

Le deuxième nouvel adhérent à NNE est le négoce Wit, implanté dans la Marne. Créé en 2016, l’entreprise ne mise que sur le direct ferme. « Nous n’avons pas de silo en propre. C’est un choix stratégique pour rester une structure légère en termes de charges tout en s’adaptant aux nouvelles formes d’exploitation agricole », explique le gérant Édouard Rolland, lui-même agriculteur céréalier ayant repris l’exploitation familiale et cultivant des céréales, de la betterave et de la luzerne. Aidé de trois salariés, il vend du blé, de l’orge et du colza à destination de la Belgique et des Pays-Bas. Il développe également deux filières plus spécifiques telles que le blé biscuitier et des graines à destination de l’oisellerie. Selon lui, les raisons d’adhérer à Négoce Nord-Est sont multiples. « Nous avons besoin de nous structurer alors nous recherchons des retours d’expérience mais aussi des informations concrètes au niveau juridique et réglementaire ainsi que sur les démarches qualité », confie-t-il.