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Dijon Céréales et Agrial rejoignent l’offre d’épargne Protélis

Le | Cooperatives-negoces

À l’heure où la crise du Covid-19 ramène de l’incertitude sur de nombreux marchés agricoles, la question de l’épargne prend du sens. L’offre Protélis, lancée par Natup, Bioline et Groupama, compte désormais neuf groupes coopératifs à son actif, et élargit son offre de cultures couvertes.

Dijon Céréales et Agrial rejoignent l’offre d’épargne Protélis
Dijon Céréales et Agrial rejoignent l’offre d’épargne Protélis

Lancée depuis moins d’un an par BIOLINE, Natup et Groupama, l’offre d’épargne Protélis continue de gagner du terrain chez les distributeurs. En mai, les six coopératives déjà engagées (1) ont été rejointes par trois nouvelles structures : Dijon Céréales, AGRIAL et Porc Armor Evolution. La structure a aussi élargi la gamme des productions couvertes par l’épargne : blé dur, orges fourragères, lin fibre, carotte, vin, lait de chèvre, lait de vache bio et viande bovine. Des discussions sont en cours avec des caves coopératives. Protélis s’était fixé un objectif de 25 coopératives, toutes filières confondues, pour l’exercice 2020.

« Nous n’avons pas accès aux surfaces couvertes. Cette donnée est privée et appartient aux coopératives. En revanche, nous savons qu’à ce jour, environ 200 comptes ont été ouverts au sein des groupes coopératifs, pour un montant d’épargne avoisinant le million d’euros », explique Maxime Jouannin, directeur de Protélis.

La crise, une période propice à l’épargne

Plusieurs marchés agricoles, en production végétale comme animale, connaissent des turbulences depuis la crise du Covid-19. A ce titre, la volonté de vouloir assurer ses arrières avec une épargne pourrait gagner du terrain dans l’esprit des agriculteurs. « Cette année est favorable à l’épargne car nous nous retrouvons face à beaucoup d’incertitudes. C’est le cas par exemple dans le lin, où la valorisation économique a été très bonne ces dernières années. En revanche, depuis la crise du Covid-19 et l’arrêt des échanges avec la Chine, le marché connaît beaucoup d’incertitude, d’où l’intérêt pour les agriculteurs d’épargner pour piloter au mieux leur trésorerie et leur fiscalité », argumente Maxime Jouannin.

(1) NATUP, EMC2, NORIAP, Evel’up, Sodiaal et Prospérité fermière.