Euralis et Maïsadour étudient la création d’une filiale commune
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Le rapprochement entre Euralis et Maïsadour semble se concrétiser. Il ne concernerait plus uniquement les filières de canards gras comme annoncé fin juillet.
Le rapprochement entre les deux coopératives du Sud Ouest, Euralis et Maïsadour, avait été annoncé par les deux structures le 29 juillet. Il y a trois mois, elles affirmaient toutefois être juste entrées en discussions, notamment pour sauver leurs filières de canards gras touchées par la grippe aviaire et par le contexte sanitaire qui a impacté la restauration. Les choses semblent s’accélérer.
Deux marchés en croissance
Le rapprochement ne concernerait plus uniquement le canard gras mais également deux secteurs en forte croissance : la sauriserie de Maïsadour, qui comprend la truite et le saumon fumé, et les boutiques de vente directe. Les deux coopératives souhaitent créer une filiale commune, dont « elles seraient actionnaires à parts égales et, ensemble, majoritaires ». Elles laissent donc une porte ouverte à d’autres partenaires.
Euralis et Maïsadour ont annoncé le 14 octobre dans un communiqué de presse commun avoir « engagé une procédure d’information-consultation des instances représentatives du personnel » sur ce projet.
Pas d’échéance annoncée
Il n’y a pas d’échéance annoncée pour ce projet « qui devrait prendre plusieurs mois », indique Euralis, contacté par Référence agro.
Chez Euralis, l’activité canards pèse 205 millions d’euros de chiffres d’affaires, avec six millions de canards dans des élevages du Sud-Ouest, Bretagne et Pays de la Loire. Présente sur ce même secteur, Maïsadour réalise un CA de 190 millions d’euros sur cette activité qui compte 5,3 millions de canards.