Euralis et Maïsadour « en discussion » sur la filière canards gras
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Pour faire taire les rumeurs, Euralis et Maïsadour ont officiellement annoncé le 28 juillet entamer des discussions sur l’avenir de leurs filières canards gras.
« Les mots ont leur importance », insiste Olivier Quero, responsable communication du groupe Euralis, contacté par Référence agro. Avec Maïsadour, les deux coopératives ont publié le 28 juillet un communiqué commun où elles annoncent « être entrées en discussion afin de réfléchir ensemble à l’avenir de leurs filières canards gras et à leurs développements futurs ». Le texte destiné à la presse ne comporte que quelques lignes. « Nous avons décidé ensemble d’envoyer ce communiqué car beaucoup de rumeurs circulaient, poursuit-il. Il ne s’agit pas d’un rapprochement mais bien de discussions. »
Grippe aviaire et covid-19 ont impacté la filière canards
Touchées par la grippe aviaire et par le contexte sanitaire qui a impacté la restauration, les filières canards gras ont particulièrement souffert. « Nous voulons trouver des solutions pour remonter la pente et pérenniser le secteur », précise Nadia Isambert, responsable communication de Maïsadour.
Chez Euralis, l’activité canards pèse 205 millions d’euros de chiffres d’affaires, avec six millions de canards dans des élevages du Sud-Ouest, Bretagne et Pays de la Loire. Présente sur ce même secteur, Maïsadour réalise un CA de 190 millions d’euros sur cette activité qui compte 5,3 millions de canards.
« Les coopératives Euralis et Maïsadour mènent en permanence des réflexions quant à l’avenir de leurs activités afin de s’assurer qu’elles soient positionnées de manière optimale pour faire face aux évolutions des marchés », indiquent les deux structures.