Eureden se dévoile un peu plus
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En 45 minutes, le 6 janvier, le groupe Eureden a présenté sa nouvelle équipe, son projet à sept ans et ses fortes ambitions à l’échelle de la région et plus largement, à l’international. Par écrans interposés, 2000 adhérents, salariés et partenaires ont assisté à ce live.
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Alain Perrin et Serge Le Bartz, directeur général et président, forment le nouveau binôme à la tête du groupe Eureden.[/caption]
Votée le 11 décembre 2020, la fusion de Triskalia et d’Aucy est effective depuis le 1er janvier 2021. Les 20 000 adhérents et 9 000 salariés sont désormais 100 % Eureden. Le 6 janvier, l’équipe de direction et une partie du conseil d’administration ont, durant un live de 45 minutes, présenté le projet stratégique du groupe. Les ambitions sont de taille : « devenir le leader agricole et agroalimentaire du bien manger, devenir la coopérative de référence et de préférence des agriculteurs bretons et faire d’Eureden un groupe performant à l’international ». En listant ses objectifs, le président Serge Le Bartz n’a pas caché sa confiance pour les années à venir.
Des acquisitions à l’international
La feuille de route est désormais tracée pour les sept ans à venir, « avec l’objectif de faire passer le chiffre d’affaires du groupe de 3,2 Mds à 5 Mds € sur cette période », confie Alain Perrin, le nouveau directeur général. Comment ? « En développant de nouvelles segmentations de marché et de production, en trouvant de nouveaux relais de croissance via différentes marques ou labels (bio, HVE…), différents réseaux de distribution : circuits courts, vente directe, e-commerce… L’idée est de suivre l’évolution du marché. » Mais le groupe vise aussi un déploiement à l’international en s’appuyant sur ses implantations en Espagne, en Hongrie et plus largement sur sa présence commerciale dans plus de 30 pays. « À l’horizon de 3 à 5 ans, nous devrions commencer à faire des acquisitions significatives », a-t-il précisé.
Une gouvernance ouverte et polyvalente
Eureden souhaite s’intéresser à chaque adhérent, à chaque filière. Une volonté qui passera « par une transformation digitale, une formation des techniciens de proximité, une individualisation du conseil », explique Pierre Antonny, le directeur général adjoint. Pour y parvenir, la gouvernance se veut ouverte, polyvalente et transparente. « L’enjeu est aussi de bâtir une communication offensive, notamment sur les sujets liés à la réduction d’intrants et au bien-être animal pour faire connaître nos métiers, nos modes de production », poursuit Serge Le Bartz.
Resserrer les liens entre l’amont et l’aval
Sans en préciser les contours, le groupe a également évoqué sa volonté de « construire une nouvelle relation entre l’aval et l’amont » pour, selon Alain Perrin « renforcer le lien entre les agriculteurs et les outils de l’aval. Des comités d’administrateurs au sein de chacune de nos six activités vont être déployés pour faciliter les échanges. »
Dominique Ciccone reste dans les murs
Serge Le Bartz a par ailleurs annoncé que Dominique Ciccone, l’ex-DG de Triskalia, resterait à ses côtés « pendant un an pour apporter sa vision à plus long terme sur la stratégie du groupe ».
Eureden en chiffres
- 20 000 agriculteurs-coopérateurs
- 9 000 salariés
- Un chiffre d’affaires de 3,2 Mds € répartis en 6 branches d’activités :
- Agriculture (55 % du chiffre d’affaires)
- Œuf
- Viande
- Légumes surgelés
- Légumes appertisés
- Distribution verte
- 60 sites industriels en France et à l’étranger
- 300 magasins
- Des marques fortes : D’Aucy, Paysan Breton, Cocotine, Jean Nicolas, Globus, Aubret, Point Vert et Magasin Vert.