Étamines, le réseau d’expérimentation d’Actura* lancé il y a un an, a tenu son premier carrefour technique, le 4 octobre 2016. 80 technico-commerciaux du réseau s’y sont retrouvés. Deux tables rondes étaient organisées sur les thèmes « gestion des résistances aux produits de protection des plantes » et « techniques bio alternatives ». En matière de lutte bio alternative, Michel Bottollier, responsable du réseau, a rappelé que « tout ou presque restait à découvrir. »

La gestion des résistances, une priorité

Les atouts de ces solutions, utilisées en programme associant solutions de biocontrôle et conventionnelles, résident notamment dans la réponse qu’elles offrent face aux évolutions réglementaires. La gestion des résistances reste une réelle préoccupation. Pour Alexandre Hemet, du négoce D2N (50), « il est important d’en tenir compte dans la construction des programmes fongicides. »

Éric Barbedette, directeur général d’Actura, a conclu sur la nécessité de poursuivre la mise en commun d’expérimentations. « Cette base technique est vitale pour nous, pour structurer et positionner nos offres. Nous allons continuer à nous engager sur cette voie en orientant nos programmes de façon plus spécifique, pour répondre à la fois aux attentes du marché et des agriculteurs, mais aussi des adhérents du réseau Actura. »

* Actura est un réseau qui agglomère plus de 150 entreprises, des négoces principalement, et quelques coopératives.