Gel de printemps, Soufflet Vigne équipe ses clients

Les prévisions météorologiques de ce début de mois sont préoccupantes, en particulier pour la viticulture et l’arboriculture. Le gel, survenu après 10 jours de beau temps, pourrait avoir un impact sur les récoltes. Soufflet Vigne propose à ses clients une gamme complète de solutions contre les aléas climatiques : le gel, mais aussi la grêle et les canicules. Pour lutter contre le froid, Antoine Klotz, responsable marketing de Soufflet Vigne, liste les options : « le viticulteur peut appliquer, en amont, un produit de biocontrôle appelé PEL 101 GV, permet de diminuer la sensibilité de la vigne au gel de printemps. Nous vendons également des bougies de 6,5 litres ou de 80 litres (à associer avec un brasseur d’air, ou pour former un mur chaud). »

Enfin, le distributeur viti-vinicole s’est associé au spécialiste des câbles techniques, le groupe Prysmian, pour commercialiser un cordon chauffant, appelé Proteplan, à fixer le long des rameaux fructifères. Ce produit se démarque de ses concurrents par la modulation automatique de sa température, jusqu’à 15°C au-dessus de la température extérieure.

Encore moins de 10 % des clients de Soufflet Vigne équipés

Aujourd’hui, moins de 10 % des clients de Soufflet Vigne sont équipés, « mais la demande suit une croissance exponentielle depuis 3 ans, du fait des conditions de ces dernières années, avec un intérêt très marqué pour les cordons chauffants », précise Laurent Paupelard, directeur technique et développement de Soufflet Vigne. Et la tendance ne devrait pas ralentir, les épisodes de gel étant de plus en plus fréquents, corrélés à un débourrement de plus en plus précoce.

Des bonnes pratiques pour protéger les ceps

« Au-delà de ces solutions pratiques, nous partageons également de bonnes pratiques avec nos clients, indique Antoine Klotz. Tailler le plus tard possible, avant le débourrement, et avoir un sol propre, car un couvert végétal peut baisser de 0,5 à 2°C le point de gelée. » Les équipes de Soufflet Vigne se préparent au gel de cette fin de semaine avec appréhension, comme l’ensemble du monde agricole, avec cependant l’espoir que les dégâts ne soient pas comparables à ceux de l’an passé. « Il y a un décalage végétatif d’environ une semaine par rapport à 2021, abonde Laurent Paupelard. Dans les secteurs les plus tardifs, le stade de sensibilité ne sera pas atteint ce week-end, contrairement à ce qu’il s’est passé l’an passé. »

30 % de pertes en 2021

En avril 2021, 81 départements, sur 96 en France métropolitaine, avaient été touchés par une vague de froid, et aucun vignoble n’avait été épargné. « Le gel a occasionné des pertes de récolte allant de quelques pourcents à des pertes totales de récolte, indique Laurent Paupelard. En moyenne, au niveau national, nous estimons que ces pertes pour nos clients avoisinaient les 30 %. » Début janvier, France Relance a ouvert une enveloppe de 130 M€ d’aide à l’investissement de protection face au aléas climatiques.