Référence agro

La Cooperl (22) souhaite des mesures politiques et techniques pour regagner en compétitivité

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« Le ministre n'a pas fermé de portes », a commenté Patrice Drillet, président de la Cooperl, à l'issue de la rencontre qu'il a eu le 18 août avec Stéphane Le Foll, accompagné des dirigeants de Coop de France. Il était venu avec un solide dossier, mettant en évidence « l'effondrement des résultats de la coopérative, directement corrélé à l'application du prix objectif de 1,4 euro par kilo de porc ». Une décision qui conduit à un « décalage insoutenable entre le cours français et le cours allemand de 1,1 euro », particulièrement sur le marché exportation, qui représente 35 % des ventes de la Cooperl.

Les revendications de la coopérative reprennent celles de la profession : exportation, étiquetage de l'origine, coût du travail, fiscalité et réglementation. Concernant le coût de l'alimentation, la Cooperl a insisté sur la question de l'autonomie fourragère des élevages, avançant comme solution l'augmentation du taux de protéines dans le blé. Des dossiers techniques sur l'articulation productions végétales et animales, qui complètent les volets politiques de la crise porcine.