La deuxième édition du challenge Négoce-up’ ouverte aux candidatures
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Suite au succès de l’édition 2022, le challenge Négoce-up’ est reconduit en 2023. Les candidatures sont ouvertes du 1er février au 23 juin.
Le 1er février, la Fédération du négoce agricole, FNA, a annoncé le lancement de la deuxième édition de Négoce-up'. Cette initiative avait permis, en 2022, de distinguer les meilleurs projets de collaboration entre négoces et start-up.
Les domaines d’innovation : biosolutions et technologies
Pour cette nouvelle édition, le dossier de candidature, à déposer entre le 1er février et le 23 juin, devra présenter les actions à conduire en 2023-2024, dans une logique d’évaluation et de démonstration pour préparer la mise en marché des solutions concernées. Les domaines d’innovation ciblés sont les biosolutions, les solutions technologiques telles que le numérique et la robotique et les leviers intégrant une combinaison des deux domaines.
L’évaluation des projets s’effectuera selon trois principaux critères : la qualité de la solution proposée, le projet de collaboration et l’impact de la solution développée, dans le prolongement de la collaboration avec le négoce.
50 000 euros à se partager à l’issue d’une finale à Terres de Jim
Trois finalistes seront présélectionnés au cours de l’été et s’affronteront lors d’une finale à Terres de Jim. Ils devront alors présenter leur projet à un jury composé de figures reconnues de la profession agricole. Une enveloppe de 50 000 euros sera distribuée entre les gagnants : le premier lauréat recevra 25 000 €, le deuxième 15 000 € et le troisième 10 000 €. FNA a par ailleurs précisé que l’agriculture régénératrice, en tant que pratique agroécologique, sera intégrée au périmètre de Négoce-Up’ 2023.
L’année dernière, trois start-up lauréates de Négoce-Up’ et trois coups de cœur
En 2022 trois start-up avaient été lauréates : Osiris et son projet de système d’aspersion sous feuillage, parrainé par Carré, Assolia pour son projet d’outil de simulation des meilleurs scénarios d’assolement, avec son partenaire Bernard, et UV Boosting pour son projet sur un équipement de stimulation des défenses naturelles par flash UV, avec le négoce Isidore. Ils avaient touché respectivement 20 000, 18 000 et 12 000 euros.
Le jury avait aussi distingué trois coups de cœur : Toopi et son projet de fertilisant à base d’urine humaine, soutenu par Isidore, Rosella pour sa solution d’analyse et de prédiction de la qualité des fourrages et son parrain D2N, et IAGE pour sa solution de gestion du risque, accompagné par Asel.