La Scael lance sa filière colza bas GES

Valoriser la captation du carbone par le colza. C’est avec cet objectif que la SCAEL met en place une filière colza dite « à faible émission de gaz à effet de serre ». Elle vient d’ailleurs d’être certifiée pour le calcul des réductions d’émissions de ces GES, en valeurs réelles. Un projet qui suit celui de l’entreprise, Scael 2025, avec l’idée notamment de développer de nouvelles filières agriculture durable sur le territoire de la coopérative. La culture de la cameline, du lavandin ou du bio, déjà en place, s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Axéréal, dans la région Centre, a déjà engagé un tel projet.

« Sur la base de données fournies par les agricul­teurs, telles que la durabilité de l’exploitation, l’évo­lution des pratiques culturales et les fertilisants apportés, la Scael calcule, selon une méthode approuvée par l’Union Européenne, la quantité de CO₂ captée sur l’exploitation par la production de colza, explique Jean-Sébastien Loyer, le directeur général. Cette culture possède la capacité de capter plus de CO₂ qu’elle n’en a besoin pour sa production. Ce bilan positif en matière de captation de CO₂ est ensuite valorisé auprès de clients industriels. En fonction des résultats obtenus, des primes se­ront attribuées aux agriculteurs afin de les soutenir dans leurs actions en faveur de l’environ­nement. »

Après le colza, la Scael espère développer la démarche sur d’autres cultures comme le blé ou le maïs.