Label bas-carbone en grandes cultures, le Naca informe les négociants
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Pour informer ses adhérents sur le label bas carbone en grandes cultures, le Négoce agricole Centre Atlantique (Naca) a organisé une réunion d’échanges, le 5 mai. Objectif : transmettre un maximum d’informations pour donner envie de monter des projets, en amont de la validation de la méthodologie grandes cultures, toujours en attente.
Déposée en décembre dernier auprès du ministère de la Transition écologique, la méthodologie pour les grandes cultures du label bas carbone n’a pas encore été validée. Attendue en début d’année, cette validation est désormais annoncée pour le courant du mois de mai. En prévision de ce nouveau dispositif, le Négoce agricole Centre Atlantique (Naca) a organisé, le 5 mai, un temps d’échange sur le sujet, en partenariat avec Arvalis. Une quarantaine d’adhérents du réseau était venue s’informer. « Il y a une grosse attente, les négociants ont besoin d’informations », assure Nicolas Pugeaux, chargé de mission eau-environnement au Naca.
Des questions techniques
Après un rappel des enjeux liés aux émissions de GES en agriculture et les objectifs de réduction pris par la France, notamment via la Stratégie nationale bas carbone, la réunion s’est concentrée sur la présentation du label bas carbone. De nombreuses questions ont été posés par les participants. « Ils voulaient savoir comment se passent les versements, s’il y a un cadre général, rappelle Nicolas Pugeaux. Il leur a été expliqué que chaque structure porteuse de projet devait négocier le montant et les modalités de paiement, qui sont à préciser dans un contrat. » Autres sujets de questionnement : le lien entre le label et les démarches de filières comme les biocarburants, ou les outils de calcul qui seront utilisés.
Donner envie de se lancer
Par ailleurs, les négociants se sont également interrogés sur les liens entre le label et le bon diagnostic carbone, qui vient d’être lancé par le ministère de l’Agriculture. « Nous leur avons expliqué que ce dispositif ne finançait que la réalisation du diagnostic et non le suivi du projet, précise Nicolas Pugeaux. Des aides de la région Nouvelle-Aquitaine pourraient néanmoins être mobilisés pour accompagner le montage de projets bas carbone, cela me semble jouable. » Globalement, le chargé de mission se montre optimiste sur la prise en main de ce sujet par les négociants. « L’objectif était surtout de transmettre des informations, pour les faire réfléchir, étudier la question et leur donner envie de se lancer. Je suis sûre que des projets vont se monter, certains m’avaient déjà sollicités à ce sujet. »