LCA propose une réédition du guide du don alimentaire
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Pour aiguiller les coopératives dans les démarches de don alimentaire, dont le cadre réglementaire a évolué ces dernières années, LCA s’est investie dans la réédition d’un guide spécifique, dont la première mouture datait de 2013. L’Ania, la FNSEA, la FCD et Solaal sont partenaires.
« Dans une période où l’on met surtout en avant les tensions entre les différents maillons des filières alimentaires, il est important de montrer aussi les sujets qui font consensus, et sur lesquels nous avançons ensemble. » Dominique Chargé, président de LCA, a accueilli sur son stand, le 3 mars, des représentants de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), la FNSEA et l’association Solaal. Il n’a pas été question de négociations commerciales, mais bien de dons alimentaires. Les cinq structures ont présenté le Guide du don alimentaire, remis à jour. La première édition datait de 2013.
Don alimentaire, contexte en évolution
Loi Garot (2016), loi Egalim (2018), loi anti-gaspillage et économie circulaire (2020)… « Les évolutions réglementaires ont été nombreuses depuis la première édition, commente Benjamin Perdreau, responsable RSE à LCA. Les critères et attentes des associations distribuant les aliments, liés à la logistique, changent également. La gestion du don reste le plus souvent une tâche qui vient en plus d’autres responsabilités. Nous voulons faciliter le travail de ceux qui en ont la charge au sein des entreprises. »
Donner de l’importance au don au sein des coopératives
Charge à chacune des structures ayant contribué au guide de lui donner de la visibilité au sein de ses réseaux. Pour les coopératives agricoles, LCA prévoit un envoi aux 2200 structures concernées, et des webinaires, notamment. Les mécanismes du don pourraient gagner de l’ampleur à travers la lutte contre le gaspillage, qui entre dans cadre de la RSE, qui elle-même gagne du terrain au sein des coopératives agricoles. « Pour le moment, les coopératives sont davantage tournées vers le carbone, des mesures liées aux intrants chimiques ou à la déforestation importée pour les filières d’élevage, note Benjamin Perdreau. À nous de mettre en avant les enjeux du gaspillage et du don. » Ce guide doit permettre d’y contribuer.
Signature d’une convention de partenariat avec @Vivescia ?
Objectif ➡️ couvrir les besoins annuels en farine Francine des personnes en situation de précarité sur les territoires de la Coopérative (Marne, Aube, Ardennes, Meuse, Haute Marne) #SIA2022
? Axel Coeuret pic.twitter.com/ldbqcUmTpO
— Banques Alimentaires (@BanquesAlim) March 1, 2022