Le programme Transitions de Vivescia obtient le soutien de France 2030
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Le 26 février à l’occasion du Salon de l’agriculture, Vivescia accueillait, sur le stand Agridemain, Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, chargé de France 2030, afin d’entériner l’engagement de l’État dans le programme Transitions de la coopérative. Bruno Lemaire a félicité les acteurs présents.
Le programme Transitions, présenté par Vivescia en septembre à la foire de Châlons et qui vise à faire payer par l’aval des primes pour le développement de pratiques vertueuses par les agriculteurs, vient d’obtenir le soutien économique de France 2030, à hauteur de 1,9 M€. Un enveloppe destinée à financer la formation des employés et adhérents de la coopérative. Le programme Transitions dispose d’un budget de « plusieurs dizaines de millions », précise Vivescia, sans en révéler le montant. « 90 % du budget total est pris en charge par l’aval, confie à Référence agro Christophe Büren, président de Vivescia. 200 agriculteurs ont signé un contrat pour trois ans, et 600 attendent de le signer à leur tour. Ils ont une obligation de résultats, mais pourront recevoir une prime annuelle comprise entre 100 et 150 €/ha. »
Un projet déjà ficelé, qui vient des agriculteurs
Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, était le 26 février sur le stand d’Agridemain, au Salon de l’agriculture, pour entériner le soutien du plan de relance à Transitions. Il a précisé : « Transitions est le parfait exemple d’un plan de transformation qui ne part pas de technocrates mais d’agriculteurs. L’État ne joue qu’un rôle pour limiter les risques, et ce projet nous est arrivé déjà bien structuré, bien ficelé. »
Bruno Lemaire, enthousiasmé par Transitions
En déambulation dans les allées du Salon de l’agriculture, Bruno Lemaire, ministre des Finances, a fait une halte improvisée pour se faire présenter le projet. Il a déclaré : « Bravo à toutes et à tous. C’est un modèle conforme à ce que nous voulons développer avec le président de la République, le Premier ministre et la majorité. Ce qui me plaît beaucoup, en tant que ministre des Finances, c’est que ce n’est pas l’État qui paie tout. Il faut qu’il y ait de la rémunération et de l’engagement privé, et que l’État joue son rôle régalien en apportant une garantie derrière. Et maintenant, développez-moi ce projet à l’échelle nationale ! »