Maison Cholat repousse son projet de chanvrière d’un an
Le | Cooperatives-negoces
Lancé en 2022, le projet « Pépite » de la Maison François Cholat devra attendre un an de plus pour voir construire son usine de première transformation. Le négoce souhaite s’assurer de sa capacité de production de chanvre, après une récolte 2022 dégradée par le climat.
En 2022, Maison Cholat avait annoncé le lancement de son projet « Pépite », visant à structurer une filière locale de chanvre. Un projet porté par le négoce, en partenariat avec Oxyane,le groupe Bernard et l’agence de l’eau.
La construction de l’usine « Pépite » repoussée d’un an
L’usine de première transformation du chanvre, dont le coût revenait à 8,5 M€, dont 1 M€ pris en charge par le plan France relance, devait être construite cette année. « Nous avons pris la décision de repousser d’un an les travaux » confie François-Claude Cholat, président du négoce, à Référence agro. La récolte de chanvre 2022 a été particulièrement mauvaise, en raison de la sécheresse et de la chaleur. « Nous voulons voir si nous arrivons à une bonne récolte cette année, précise-t-il. Nous donnerons le go au mois de septembre pour le lancement des travaux. Mais si le résultat est encore mauvais, il faudra revoir nos objectifs. »
100 ha de plantés, pour un objectif minimal de 1200 ha
100 ha ont été plantés cette année, soit la moitié de l’essai de l’an passé. À terme, le site industriel ne sera rentable qu’avec 1200 ha, mais sa capacité peut monter à 2000 ha. « Nous voulons que toutes les surfaces soient situées en zone de captage prioritaire », explique François-Claude Cholat. En raison de sa résistance aux maladies et aux ravageurs, le chanvre ne nécessite pas de produits phytosanitaires, ce qui en fait une culture de choix dans les zones sensibles. Un projet ambitieux et porteur de sens mais que le négoce souhaite valider avant de se lancer.