NatUp multiplie les démarches agro-écologiques
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Formation de ses adhérents, mise en place de débouchés rémunérateurs, accompagnement vers la HVE, valorisation des crédits carbone… NatUp encourage et valorise les approches agroécologiques de ses adhérents.
L’objectif de NatUp : « embarquer le plus grand nombre d’adhérents dans la certification environnementale collective, pour la rendre la plus accessible possible ». Pour initier la démarche, le groupe a proposé une formation : 116 agriculteurs ont participé à la première session, une deuxième est programmée à l’automne. En parallèle, 80 adhérents sont déjà engagés dans cette certification collective : les deux tiers sont audités. L’enjeu, aller progressivement vers la labellisation HVE.
La certification niveau 2, déjà valorisée
Mais ce n’est pas tout. Avec ses filiales, NatUp valorise cet engagement via notamment la mise en place de débouchés spécifiques. Pour la certification niveau 2, en lentilles, la plus-value pour le producteur est de 35 €/t. En pommes de terre, elle est de 5 €/t en première gamme et de 2 €/t en 5e gamme. En grandes cultures, un complément de 2 €/t est versé aux producteurs de blés panifiables et d’orges de mouture : cette valeur atteint 5 €/t pour le colza alimentaire. Autant de contrats proposés aux adhérents certifiés d’ici à la fin de la campagne. L’objectif est de monter en puissance en 2021/22.
Colza bas carbone : une prime de 4 à 30 €/t
NatUp s’engage également dans une démarche « GES colza ». Pour la collecte 2020/21, 400 000 € ont ainsi été valorisés à l’échelle de la coopérative via 285 agriculteurs. Les primes s’échelonnent de 4 à 30 €/t de colza, selon le bilan de chacun.
Valoriser les crédits carbone
NatUp a également été retenue dans le cadre d’un appel à projet Ademe visant à améliorer l’empreinte carbone à l’échelle des exploitations. 30 diagnostics d’exploitation auprès de jeunes agriculteurs installés depuis moins de 5 ans vont être réalisés avec la volonté de les accompagner jusqu’à la génération et la valorisation de crédit carbone. Le « recrutement » de ces exploitations est en cours.