Phytos : la traçabilité harmonisée est en marche
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Depuis le 1er janvier, les fournisseurs et distributeurs de spécialités phytosanitaires sont tenus de conserver les numéros de lots et les dates de fabrication des produits. Une exigence imposée par la loi d'avenir pour l'agriculture à laquelle les professionnels sont prêts à se plier… mais avec un système automatisé. Or la mise en place d'une traçabilité harmonisée via l'apposition d'un code à lecture optique (datamatrix) sur chaque palette, carton et bidon est loin d'être finalisée. La démarche SC Trace, lancée en 2011 de manière volontaire par les professionnels de la filière, implique tous les maillons : industriels, sous-traitants, éditeurs informatiques, distributeurs et stockeurs. « Malgré notre anticipation, l'adoption de la traçabilité par tous demande encore du temps de mise en œuvre », précise la filière dans un communiqué publié le 4 février. Les professionnels misent sur leur engagement pour bénéficier d'une certaine indulgence auprès de la DGAL quant à l'exigence de traçabilité. En juin 2015, lors des Rencontres d'Agro EDI Europe, Patrick Dehaumont, directeur général de l'alimentation, s'était montré compréhensif.