Référence agro

Renouvellement des générations, Maïsadour signe une convention avec les MFR

Le | Cooperatives-negoces

Maïsadour et les Maisons familiales rurales (MFR) de Aire-sur-l’Adour (40) et de Mont (64) ont signé un partenariat pour faciliter la transmission des exploitations entre cédants et apprenants

Renouvellement des générations, Maïsadour signe une convention avec les MFR
Renouvellement des générations, Maïsadour signe une convention avec les MFR

Maïsadour et les Maisons familiales rurales (MFR) de Aire-sur-l’Adour (40) et de Mont (64) ont signé un partenariat pour faciliter la transmission des exploitations entre cédants et apprenants des établissements agricoles, indique la coopérative le 15 mai. « D’ici à 2030, près de la moitié des agriculteurs français sera en âge de prendre sa retraite. 33 % des agriculteurs adhérents et clients de Maïsadour ont, quant à eux, plus de 55 ans. », précise la structure.

Impulser une relation de confiance entre cédants et repreneurs

Cette mise en relation doit permettre à l’étudiant de se former sur place, grâce au dispositif de l’alternance, par l’agriculteur qui souhaite céder son exploitation. Celui-ci lui transmettra ses connaissances en matière de gestion d’une exploitation, et le formera à la gestion des ateliers de production.

« Les jeunes qui s’installent aujourd’hui ont des profils différents : nous devons aller à leur rencontre, indique Daniel Peyraube, président de Maïsadour. Cet enjeu de la transmission soulève deux leviers, rendre notre métier attractif et faciliter l’installation des jeunes et des personnes non issues du milieu agricole. Cette convention avec les deux MFR va dans le bons-sens, elle va nous permettre d’impulser des relations de confiance entre les cédants et les repreneurs ».

Des exploitations économiquement viables sans repreneur

Les MFR vont identifier des apprenants entre la seconde et le BTS ayant formulé un projet d’installation sous dix ans maximum. De son côté Maïsadour sélectionne des exploitations qualifiées, c’est-à-dire sans repreneur identifié, qui ont formulé une demande de former un jeune dans le but de transmettre leur exploitation sous cinq ans environ. Ces exploitations doivent présenter des ateliers de production économiquement viables pour le repreneur, dont les produits sont valorisés par Maïsadour ou une de ses filiales.

« Cette collaboration rassure également les parents, car c’est un élément important en termes d’insertion professionnelle de nos étudiants à la sortie du cursus scolaire », indique Nadine Darribeau, présidente de la MFR d’Aire-sur-l’Adour.

Ne pas se substituer aux MFR

Une fois la mise en relation effectuée entre l’étudiant et le chef de l’exploitation, un stage de découverte ou un contrat d’apprentissage est formulé entre les deux parties. Maïsadour poursuivra le lien avec l’étudiant et sera en mesure de l’accompagner par un suivi technico-économique habituel, renforcé par le dispositif de sa charte jeunes adhérents.

« Le Groupe n’a pas vocation à se substituer aux acteurs majeurs de l’écosystème de la transmission, précise Maïsadour. Il travaille ainsi en étroite relation avec les Chambres d’agriculture, les banques, les Safer, les experts comptables…dans un esprit de coordination. »