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Sodiaal annonce la fermeture de deux sites de production

Le | Cooperatives-negoces

La coopérative laitière Sodiaal a annoncé la fermeture de l’usine de Campbon, en Loire-Atlantique, et de celle de Saint-Martin-Belle-Roche, en Saône-et-Loire. 316 emplois sont menacés. Motif invoqué par le groupe, la baisse de la consommation de lait dans les foyers français.

Site de production de Saint-Martin-Belle-Roche. © Google Map - © D.R.
Site de production de Saint-Martin-Belle-Roche. © Google Map - © D.R.

Suite au comité de Sodiaal du 1er février, le groupe a présenté « un projet d’adaptation de son parc industriel ». A la clé, la fermeture de deux usines sur les 70 existants : le site de Campbon, en Loire-Atlantique, dont la production de lait UHT sera transférée sur les sites d’Awoingt et Vienne, et le site de Saint-Martin-Belle-Roche, en Saône-et-Loire pour les produits d’alimentation infantile. L’objectif du groupe étant de « rebâtir un modèle économique performant » pour les ingrédients laitiers infantiles, d’autres activités seront arrêtées sur les sites de Malestroit, Bénestroff, Saint-Étienne et Montauban-de-Bretagne.

316 postes supprimés

316 postes en CDI devraient être supprimées, dont 161 à Campbon et 119 à Saint-Martin-Belle-Roche. La coopérative laitière s’est engagée à proposer au moins un autre poste en interne aux salariés concernés par l’arrêt des activités. Sodiaal justifie sa décision par la baisse de la consommation de lait UHT dans les foyers, et de la diminution du marché des ingrédients laitiers infantiles, notamment en Chine.

Des investissements dédiés à l’export

Sodiaal prévoit d’investir 600 M€ sur des marchés valorisés au cours des cinq prochaines années : 450 M€ seront investis pour mieux valoriser les produits de grande consommation tels que les fromages, laits premium, beurre, crème, produits laitiers frais, suite à la reprise de Yoplait. Les autres 150 M€ seront investis dans l’amélioration des ingrédients laitiers, destinés en priorité à l’export, en restauration hors domicile notamment, en Europe et dans les pays tiers. Ce plan d’investissement devrait permettre à la coopérative laitière de prendre une place conséquente sur un marché international dont la croissance pourrait atteindre 21 % en 2030.