Soufflet mise sur son « We do fair » pour accélérer sa transition climatique
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Le groupe Soufflet s’engage vers une transition agro-environnementale avec son programme « We do fair » dévoilé le 15 mars. En première ligne, les pratiques visant la lutte contre le réchauffement climatique, avec le développement de l’agriculture de conservation des sols.
Avec sa stratégie « We do fair » détaillée le 15 mars, Soufflet structure sa démarche de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et accompagne la transition agro-environnementale de ses clients. Cinq piliers sont mis en avant : protéger les écosystèmes et le climat, développer une économie durable et responsable, garantir des produits de haute qualité sanitaire et nutritionnelle, développer les compétences et assurer la sécurité des collaborateurs, et enfin, contribuer au développement des territoires. L’ambition du groupe est de « valoriser les potentiels de la terre pour participer durablement à l’alimentation des hommes et des femmes, partout dans le monde. »
Multiplier par cinq la collecte en ACS
Cette nouvelle dynamique vise notamment à soutenir le déploiement des pratiques agricoles à impact positif pour l’environnement et le climat, comme l’agriculture de conservation des sols, ACS, ou l’agriculture bas carbone. Plus concrètement, Soufflet Agriculture (France) et Soufflet Agro (international) entendent multiplier par cinq la collecte d’ici à 2025 issue de l’ACS par rapport à 2020. Le groupe Soufflet indique également renforcer l’utilisation du calculateur GES, mis au point avec la Fédération du négoce agricole, FNA, pour la valorisation du colza et du tournesol bas carbone.
Des objectifs à réaliser à l’horizon 2025
Avec son programme « We do fair », le groupe espère atténuer son impact sur le climat. Soufflet s’est fixé des objectifs chiffrés : une réduction de la consommation d’énergie de 5 % entre 2020 et 2025 et de la consommation d’eau de 30 % entre 2017 et 2030, une diminution des émissions de GES du groupe de 5 % d’ici à 2025 en lien avec la consommation d’énergie et de 15 % entre 2017 et 2030 pour celles concernant le transport, 60 % d’achats responsables en 2025, ou encore une réduction de ses déchets pour atteindre le zéro enfouissement à l’horizon 2030.
D’un point de vue consommateur, la démarche se tourne vers le bien-être animal. Les œufs et ovoproduits devront être issus de modes d’élevage alternatifs à la cage d’ici à 2025, et à 2026 pour la viande de volaille.