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Terres du Sud déploie son offre digitale

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Début janvier, Terres du Sud a ouvert sa plateforme de services Agrifeel.fr. Un guichet unique où les adhérents peuvent piloter l’ensemble de leurs activités en lien avec la coopérative. Sylvain Théon, directeur général adjoint du groupe, et Fabrice Maumy, directeur de la transformation digitale et du système d’information, nous expliquent l’enjeu de cette évolution de taille.

Terres du Sud déploie son offre digitale
Terres du Sud déploie son offre digitale

Présentée en avril 2020, l’offre de services de Terres du Sud Agrifeel s’est, début janvier, enrichie d’un outil digital « tout-en-un », Agrifeel.fr. « Cette plateforme vise à répondre aux besoins concrets des agriculteurs, explique Sylvain Théon, le directeur général adjoint. 15 mois de gestation, une centaine d’agriculteurs et de TC testeurs… L’objectif était de proposer un outil fiable, pratique et intuitif pour répondre aux besoins exprimés, regroupés au sein de quatre missions : commander, produire, vendre et piloter en ligne. » Une solution qui s’inscrit dans le projet d’entreprise, baptisé « Développeur de terroirs » et initié en 2018.

Un « tout-en-un » pour gagner du temps

« Agrifeel.fr, c’est un peu le guichet unique de la coopérative, résume Fabrice Maumy, directeur de la transformation digitale et du système d’information du groupe. Pour l’agriculteur, c’est un moyen de piloter l’ensemble de ses activités en relation avec Terres du Sud via une seule interface. L’occasion aussi, et surtout, de gagner du temps et de l’agilité, pour se simplifier la vie. L’adhérent a ainsi accès à des services « classiques » comme la commande d’intrants ou la consultation de ses factures mais aussi à d’autres, plus innovants, comme la contractualisation filières, en ligne, de vente de grains ou le suivi des tableaux de bord productions animales. »

Les techniciens aussi sont conquis. Le temps gagné sera valorisé en accompagnement plus technique, plus pointu sur la gestion globale de l’exploitation : « une demande forte de nos adhérents, poursuit Sylvain Théon. Le tout dans un esprit omnicanal pour optimiser les échanges et renforcer le taux de services. »

De futurs e-services à déployer

Pour réussir ce challenge, le groupe s’est appuyé sur des compétences extérieures mais aussi sur une formation des équipes en interne. « Sa mise en œuvre nous a obligés à repenser de très nombreux process (appro et filières) et à revoir nos organisations internes, reconnaît Sylvain Théon. Il était donc important que tous les salariés soient mobilisés autour de cette transformation digitale qui constitue une évolution de taille pour le groupe,. Un studio digital a ainsi été lancé en interne pour créer et déployer les futures solutions que nous proposerons à nos adhérents et à nos partenaires. L’écoute des agriculteurs-testeurs a permis de lister plus de 250 idées ! L’enjeu est, à moyen terme, de répondre à un maximum d’entre elles pour muscler le nombre de e-services proposés. »

Un bon début

Les premiers retours sont prometteurs. « En dix jours, 700 agriculteurs se sont déjà identifiés sur l’interface, précise Fabrice Maumy. Le nombre de visites quotidiennes dépasse les 300. En quatre jours, 80 contrats liés au métier du grain ont été passés, en totale autonomie. Cela répond donc à un réel besoin. » La clé est désormais de faire vivre cette plateforme. Si elle s’adresse aujourd’hui aux agriculteurs des branches végétales, fruits et légumes et palmipèdes, elle sera, en cours d’année, étendue à l’ensemble des branches du groupe.