Cristal Union : trois pistes pour faire face à l’après « quota-sucre »
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Le 27 septembre, Cristal Union révélait les trois paris pris par le groupe pour relever le défi de l'arrêt des quotas sucres au niveau européen : augmenter les surfaces, développer les agrocarburants de seconde génération et miser sur la chimie verte. « Nous souhaitons accroitre nos surfaces de betteraves de 15 % dans les quatre années à venir, soit une hausse de 15 000 à 20 000 ha », confiait Olivier de Bohan, le président (à gauche sur la photo). Cristal Union se prépare au niveau organisationnel et logistique dans ce sens, et compte sur les potentiels génétiques pour augmenter les rendements. « Nous commercialisons 5,6 millions d'hectolitres d'éthanol par an, et nous en sommes fiers », continuait Alain Commissaire, le directeur général. Cristal Union travaille en outre sur les biocarburants de seconde génération, notamment à base de paille ou de son : l'idée étant d'adapter ces débouchés aux installations actuelles pour faciliter leur mise en œuvre. Enfin, le groupe mise sur la chimie verte et oriente sa recherche en la matière en fonction de ses débouchés. En ce sens, Cristal Union propose notamment un nouvel emballage de sucre d'origine végétale, conçu à 90 % à base de polyéthylène. Le groupe évoque une économie de 400 t de CO2 et de 100 t d'emballage fossile grâce au remplacement du plastique par cet emballage, bien que plus cher.