Référence agro

Groupe Bel et APBO, une contractualisation pour 421 millions de litres de lait en 2024

Le

Pour la septième année consécutive, le groupe Bel et l’Association de producteurs Bel de l’Ouest se sont entendus sur un volume de collecte, et sur un prix du lait fixe pour 2024. Ils ont annoncé les contours de cette contractualisation le 21 novembre 2023.

Pour la septième année consécutive, le groupe Bel et l’Association de producteurs Bel de l’Ouest se  - © D.R.
Pour la septième année consécutive, le groupe Bel et l’Association de producteurs Bel de l’Ouest se - © D.R.

Avec la fin de l’automne, les feuilles tombent, et le partenariat entre l’Association de producteurs Bel de l’Ouest (APBO) et le Groupe Bel est renouvelé. C’est devenu un rituel, depuis maintenant sept ans, comme les deux parties l’ont rappelé le 21 novembre, lors d’un point presse. Au cœur de cet accord se situe le prix du lait, soit 456 €/1000 litres, incluant la prime de 21 €/1000 litres de prime pour l’alimentation sans OGM et l’accès au pâturage, obtenue par l’ensemble des quelque 700 éleveurs de l’APBO.

Un prix du lait à nouveau à la hausse

Une autre clause concerne le volume de lait collecté, revu à la hausse de six millions de litres, par rapport à 2023, pour atteindre les 421 millions de litres en 2024. Ce total comprendra 5 à 6 millions de litres de lait bio, rémunérés par le Groupe Bel à hauteur de 525 €/1000 litres. « Nous nous sommes entendus sur ces montants basés sur des calculs prenant en compte la hausse des charges d’exploitation, en particulier l’énergie, l’alimentation et les engrais, ainsi que sur l’augmentation estimée du Smic pour 2024 », précise Frédéric Dorilleau, président de l’APBO.

Une aide pour le complément alimentaire limitant les émissions

Derrière les engagements quantitatifs, Bel et l’APBO poursuivent leur plan commun afin de réduire l’empreinte carbone des élevages. L’intégralité des exploitations a désormais réalisé un diagnostic CAP’2ER, et engagé un plan d’action personnalisé. Suite à l’expérimentation menée l’hiver dernier sur le complément alimentaire Bovaer, permettant en théorie de réduire les émissions de méthane d’un tiers, le groupe Bel proposera un soutien aux éleveurs souhaitant l’utiliser. Cette aide s’établirait à 10 € pour mille litres.