Hypérion veut fédérer la filière céréalière autour de l’enjeu de la qualité sanitaire

L'observatoire de la qualité sanitaire dédié à la filière céréalière, porté par l'association Hypérion, a de plus en plus de travail, et s'en réjouit. Avec près de 200 000 analyses réalisées en 2016, sur 15 000 échantillons, l'activité est trois fois plus importante qu'en 2005, année de lancement de l'observatoire. Ces échantillons proviennent de 156 entreprises de la filière céréalière. Sont notamment surveillés : les mycotoxines, les résidus de pesticides, les contaminants microbiologiques ou encore les métaux lourds.

Lors d'un point presse organisé le 31 mai, le président d'Hypérion, Bernard Valluis, s'est montré ambitieux : « Notre objectif est que chaque maillon de la filière, des organismes collecteurs aux meuneries, participe à l'observatoire. » À ce jour, pour la transformation céréalière, Hypérion revendique l'adhésion d'environ 85 % du secteur de la nutrition animale, 70 % du secteur de la meunerie et 100 % des amidonniers et des semouliers de maïs. « En ce qui concerne la collecte, la campagne d'adhésion des coopératives et négoces est en cours », ajoute-t-il.