« Accélérer sur l’agrivoltaïsme avec la prochaine loi sur les énergies renouvelables », Emmanuel Macron

Présent aux Terres de Jim, le 9 septembre, Emmanuel Macron a affirmé que la prochaine loi dite d’accélération des énergies renouvelables devrait permettre « d’avancer plus vite sur l’agrivoltaïsme », mais aussi de faciliter le raccordement des sites de production d’énergie. Le doigt sur la tempe, dans un geste d’incompréhension agacée, Emmanuel Macron a cité l’exemple des unités de méthanisation « qui mettent parfois des années à être raccordées : il faut que ce qui demande aujourd’hui deux ans se fasse demain en deux mois ». Et d’évoquer, pour expliquer cette lenteur, des problèmes « bureaucratiques, administratifs ou de mauvaise volonté ».

Sans entrer dans le détail, le président a, semble-t-il, abondé dans le sens de la définition de l’Ademe concernant l’agrivoltaïsme, à savoir sanctuariser la priorité à la production alimentaire par rapport à la production d’énergie, parlant du nécessaire respect « des surfaces agricoles, et du modèle agricole […], il faut éviter que [le concept d’agrivoltaïsme] soit mal utilisé ». Dans sa première version, confiée au Conseil national de la transition écologique (CNTE), le texte n’allait pas jusque là, au grand dam de la FNSEA. Le 8 avril, le CNTE publiait d’ailleurs un avis portant sur le projet de loi, prônant également l’inclusion d’une définition « stricte et contraignante, par exemple de niveau législatif, pour garantir la compatibilité de l’implantation de panneaux photovoltaïques avec la poursuite de l’activité de production alimentaire ».

Propos à écouter à 53 mn 30 dans le lecteur vidéo de ce tweet :

EN DIRECT | Depuis les Terres de Jim, le Président @EmmanuelMacron échange avec des agriculteurs sur le thème du renouvellement des générations. https://t.co/250q63GH0U

— Élysée (@Elysee) September 9, 2022