Agrivoltaïsme, l’Ademe caractérise 15 types de systèmes
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L’Ademe communique, ce 28 avril, sur la parution de deux documents de son cru : une analyse bibliographique et un recueil de retours d’expérience. L’ensemble de ce travail aboutit à différents livrables.
C’est une nouvelle pierre apportée à l’édifice de l’agrivoltaïsme en France. L’Ademe s’est penchée sur ce dossier via une vaste étude, subdivisée en deux publications : un travail très bibliographique et un recueil de retours d’expériences. De quoi proposer sa propre définition de l’agrivoltaïsme. L’agence partage la vision récemment exprimée par les sénateurs et différents acteurs institutionnels ou privés du secteur agricole, en posant comme principe élémentaire que le projet d’agrivoltaïsme « se doit avant tout de remplir sa vocation agricole », où la production alimentaire reste donc la priorité, et l’énergie un facteur de cette productivité.
Une typologie de l’agrivoltaïsme
L’Agence a également pu déterminer des critères d’évaluation des différentes formes d’agrivoltaïsme, les hiérarchiser et les catégoriser en différents niveaux de pertinence pour aboutir à un arbre décisionnel, « véritable outil d’analyse et d’identification des projets les plus vertueux ». Il s’articule autour de trois critères : services apportés à la production agricole, incidence sur la production agricole, et incidence sur les revenus des exploitations. Autre livrable de l’étude : une série de fiches vient caractériser 15 types de systèmes photovoltaïques précis, identifiés comme relativement récurrents, sur différentes filières de productions agricoles.
« Généraliser les projets vertueux »
L’Ademe liste, enfin, plusieurs critères de vigilance (par exemple la réversibilité des installations, l’impact sur les sols et l’environnement, l’adéquation territoriale), ainsi qu’une liste de recommandations adressées aux pouvoirs publics, afin de « généraliser de façon plus simple les projets vertueux sur terrains agricoles ».