Christophe Sallaud, Limagrain, « Il faut encore que la technologie des NGT s’améliore »
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« Il faut encore que les nouvelles techniques d’éditions génomiques s’améliorent. Mais plus elles deviennent performantes, plus nous voyons de possibilités, indique à Référence agro, Christophe Sallaud, coordinateur « Gene Discovery » chez Limagrain. Pour l’heure, les NGT sont utilisées chez nous au stade de la recherche. Nous essayons de voir ce qu’elles pourraient nous apporter par rapport à la sélection classique, notamment sur la résistance aux maladies et la tolérance au stress hydrique. Dans la filière grandes cultures, nous travaillons le blé, le maïs, le colza et le tournesol. Sur cette dernière espèce, le travail sera plus long car la régénération in vitro n’est pas maîtrisée alors que c’est une nécessité pour faire des plantes NGT.
Beaucoup de pays ont ouvert la porte à ces technologies, notamment sur le continent américain et le Japon. En Europe, nous sommes toujours dans une phase de discussion pour déterminer les règles pour leur commercialisation. Si ces technologies apportent un plus très important et que nous ne pouvons pas les cultiver en Europe, cela aura un impact sur la compétitivité de la filière semences et de l’agriculture. »
Retrouver l’intégralité de son ITW dans notre mag dédié aux semences, à paraître le 1er décembre.