« Écophyto, une dimension davantage politique, moins technique », Nicolas Chartier, responsable Dephy à l’Idele
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Le 17 octobre se tenait la douzième réunion du Club Agata, porté par l’ONG Noé et regroupant différents acteurs de filières agricoles et experts de la biodiversité. L’un des intervenants était Nicolas Chartier, responsable traitement et valorisation des données Dephy, à l’Institut de l’élevage, Idele. Il est revenu sur les enseignements de 10 années de travail au sein du réseau Dephy. Interrogé sur le lien entre réduction des usages de pesticides et suivi de la biodiversité, il a expliqué : « Nous aimerions pouvoir faire ce lien, mais notre réseau n’a pas forcément le temps, les compétences et moyens pour faire des comptages et relevés de biodiversité. »
Une idée à défendre pour le futur Écophyto 2030 ? « À ce stade nous n’avons pas d’information sur les contours du futur plan, répond Nicolas Chartier. Il me semble que l’enjeu phytosanitaire prend une dimension plus politique, moins technique. Cette évolution a ses atouts et ses inconvénients. La sphère politique n’est pas forcément proche de la réalité du terrain, mais elle est plus à même de concrétiser la prise de conscience globale autour de cet enjeu. »
Nicolas Chartier sera auditionné le 24 octobre par la commission d’enquête parlementaire sur l’échec des plans Écophyto.