Marc Zribi, FranceAgriMer : « Début juillet, seuls 1 % des surfaces de blé tendre étaient récoltés »
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Benoît Piètrement, président du conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer, et Marc Zribi, chef de l’unité grains et sucre, ont dressé un premier bilan de la moisson 2021-2022, qui vient de commencer, avec une dizaine de jours de retard par rapport aux années précédentes. « Mais nous sommes à peu près dans les mêmes temps qu’il y a une dizaine d’années, a indiqué Benoît Piètrement. La plaine se porte bien, hormis, localement, des parcelles couchées par des orages. En termes de qualité, on n’a pas recensé plus de problèmes que ça. »
Des inquiétudes persistent sur l’humidité
« Début juillet, seuls 1 % des surfaces de blé tendre et 10 % des surfaces d’orge étaient au stade récolte », indique Marc Zribi. Sur les parcelles précoces, dans le sud de la France, des inquiétudes persistent concernant l’humidité. Selon Benoît Piètrement, la récolte va pouvoir commencer dès ce week-end dans les grandes plaines céréalières, si le beau temps se maintient.
Un travail de qualité mené par les agriculteurs
« On aura une vision plus objective de la qualité des grains aux alentours de la mi-août avec les premiers résultats des analyses conduites conjointement par FranceAgriMer et Arvalis par prélèvement d’échantillons, précise Marc Zribi. De manière générale, nous observons que les français ont bénéficié d’un travail important des agriculteurs sur les variétés, qui a permis de maintenir des niveaux de qualité permettant de répondre à une grande majorité d’utilisations possibles des céréales. »