Plan d’aide au bio : « Avec un montant si faible, impossible d’avoir quelque chose à la fois juste et équitable », Philippe Camburet, Fnab
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Après les prises de parole de Gabriel Attal et de Marc Fesneau au début du mois de février 2024, Philippe Camburet, président de la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), attend des mesures concrètes de la part du gouvernement.
Après les prises de parole successives de Gabriel Attal et de Marc Fesneau du début du mois de février 2024, la filière bio reste dans l’expectative. « Nous n’avons pas de nouvelle depuis les différentes déclarations du ministre et du Premier ministre donc on est toujours sur un potentiel de 50 millions d’euros, identifiés comme étant un supplément par rapport à une somme encore inconnue », témoigne Philippe Camburet, président de la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab).
Une évolution des critères par rapport à la dernière enveloppe
« Nous avons continué de travailler avec le cabinet et la DGPE (Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises) pour donner notre avis sur des critères utilisés pour la répartition de ces enveloppes, sans les connaître et en déplorant qu’avec un montant initial si faible, nous sommes dans l’impossibilité d’avoir quelque chose à la fois juste et équitable, poursuit Philippe Camburet. Malgré tout, parmi ces critères, il y aurait un plafonnement par ferme (30 000 €), un assouplissement des critères utilisés pour la dernière enveloppe, maintenant c’est l’arbitrage du ministère, et nous n’en savons pas plus ».
Sur la date d’une éventuelle annonce faite par le gouvernement : « Nous imaginons que le Salon de l’agriculture aurait été l’endroit choisi par le ministère pour communiquer sur une enveloppe, sur le programme Ambition Bio, mais à ce stade nous n’avons pas d’assurance, le scénario est assez fragile… », estime le président de la Fnab.