InVivo et Kronenbourg dévoilent tout de leur bière responsable, via un QR code
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En juin 2022, InVivo et Kronenbourg lançaient leur filière d’orge responsable tracée. En février 2023, les deux partenaires franchissent un pas de plus dans la communication vers les consommateurs en proposant, sur les packaging des bières 1664, un QR code, pour tout connaître, du champ d’orge à la bouteille.
En 2022, 900 hectares d’orge responsable ont été récoltés chez près de 45 agriculteurs du grand Est. Lancée en juin 2022 par Kronenbourg et le groupe InVivo, via ses filiales Malteries Soufflet et Soufflet Agriculture, la première filière d’orge responsable tracée franchit une nouvelle étape. Désormais, les clients de la bière blonde 1664 - qui pèse, avec 2 millions d’hectolitres, quelque 10 % du marché français - pourront tout connaître sur le mode de fabrication de ce breuvage. Le tout, en scannant le QR Code désormais présent sur les packaging.
Miser sur la transparence
Le QR Code donne accès à une plateforme digitale où le consommateur peut découvrir la parcelle et l’agriculteur qui a produit l’orge, la date de la récolte, les bonnes pratiques de culture mais également des données liées au malteur et au brasseur. « Nous souhaitons, en plus de l’aspect novateur de cette démarche, miser sur la transparence et la traçabilité du marché de la bière. 91 % des consommateurs souhaitent plus de transparence concernant les produits alimentaires », explique Hélène Frey, directrice marketing d’InVivo, lors d’une conférence de presse le 14 février.
5000 hectares en 2026
Aujourd’hui, la bière 1664 blonde utilise 20 % d’orges issues de pratiques agroécologiques. L’objectif est d’atteindre 100 % en 2023, précise Agnès d’Anthonay, directrice des affaires corporate de Kronenbourg. Autre ambition : passer de 900 hectares en 2023, à 5000 hectares en 2026, implantés chez 250 agriculteurs, pour atteindre une production de 25 000 tonnes d’orge.
Un contrôle externe des bonnes pratiques
Les acteurs de cette filière mettent également en avant l’impact positif d’une telle démarche sur l’environnement, la biodiversité et l’empreinte carbone. Un système de certification environnementale de niveau 2, basé sur la charte de bonnes pratiques agricoles, est d’ailleurs mis en place pour cette filière.