La filière blé dur s’engage collectivement pour préserver les surfaces
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Arvalis, Intercéréales et l’AGPB alertent les producteurs de blé dur sur la nécessité de préserver les surfaces de blé dur afin d’assurer la demande nationale et européenne qui reste soutenue.
Alors que la récolte qui s’achève restera marquée par son atypisme climatique, par des évènements géopolitiques et sanitaires aux conséquences encore incertaines, les agriculteurs se tournent déjà vers les prochains semis, « avec des inquiétudes légitimes face à l’envolée des prix des intrants et la volatilité des marchés », notent Arvalis, Intercéréales et l’AGPB dans un communiqué commun en date de 20 juillet. Alors que la demande en blé dur reste soutenue sur les marchés nationaux et européens depuis plusieurs années, l’ensemble des acteurs de la filière souhaitent alerter sur la nécessité de préserver les surfaces. « Il est de la responsabilité de tous les acteurs de maintenir une stabilité de production afin de garantir notre souveraineté, insiste Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales.
Un OAD pour aider au choix de l’assolement
Pour éclairer les prises de décision, Arvalis, en collaboration avec l’AGPB, a développé l’outil « ImpactCoutProduction », pour estimer, de façon détaillée, les coûts de production. Disponible gratuitement en ligne, il permet, sous forme de tableaux et de graphiques, de détailler le montant des charges, des seuils de commercialisation et de marges de chaque situation.
Déjà, en février 2022, la filière blé dur, réunit à la Rochelle avait présenté son plan de relance dont l’un des principaux objectifs était de viser une contractualisation de 15 % de la production d’ici à trois ans.