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L’Ademe s’organise pour préparer la dimension réglementaire de l’affichage environnemental

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L’Ademe se prépare au changement de dimension de l’affichage environnemental prévu par la loi Climat. Un poste transversal a été créé et confié à Vincent Colomb, courant juin. Objectif : capitaliser sur l’avance prise par les filières agroalimentaires, pour initier ou compléter les démarches initiées dans les autres secteurs concernés.

L’Ademe s’organise pour préparer la dimension réglementaire de l’affichage environnemental
L’Ademe s’organise pour préparer la dimension réglementaire de l’affichage environnemental

Ça bouge dans l’organigramme de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, Ademe. Vincent Colomb est, depuis le 15 juin, coordinateur affichage environnemental. Ce poste nouvellement créé présente une particularité : il est rattaché à deux directions de l’Ademe, en l’occurrence « économie circulaire » et « bioéconomie et énergie renouvelable ». L’idée est de faciliter l’interactivité de ce poste avec les équipes et bases de données de ces deux directions.

Affichage environnemental, de l’expérimentation à la réglementation

« Le moteur de cette évolution dans notre organisation, c’est la loi Climat, explique l’intéressé. Jusqu’à présent, l’enjeu de l’affichage environnemental tenait de l'expérimentation. Demain, il prendra une dimension réglementaire, nous devons anticiper ce changement. » Le périmètre de l’affichage environnemental dépassant le secteur alimentaire, c’est également le cas pour de poste de Vincent Colomb. L’ameublement, les appareils électroniques, le tourisme et le textile entrent également dans le cadre.

L’Ademe veut capitaliser sur l’agro-alimentaire

Le poste d’ingénieur évaluation environnementale des filières agricoles et alimentaires, qu’il occupait auparavant, reste toutefois maintenu, et devrait être pourvu à la rentrée. « Il me faudra travailler en binôme avec ma ou mon successeur sur la concrétisation du travail bien entamé, mais pas encore finalisé, en agro-alimentaire », précise Vincent Colomb. Parmi les premiers dossiers à ouvrir se trouve aussi le textile : « Ce secteur ne part pas de zéro, des initiatives ont vu le jour, mais pour le moment la feuille de route reste à affiner. »

Trouver une logique commune aux différents secteurs

Alimentation et textile pourraient bien servir de socle aux autres secteurs concernés par l’affichage environnemental. « Il existe des parallèles entre ces deux filières, l’objectif serait d’imaginer une logique qui puisse également être applicable à l’ameublement, les appareils électroniques et le tourisme », explique Vincent Colomb. Pour ces trois secteurs, un point sur l’existant doit être effectué. « Des outils existent, mais ils ne comblent que partiellement les besoins d’un affichage environnemental, commente Vincent Colomb. Nous devons trouver les moyens d’une dynamique plus large, ainsi que les bons outils pour le faire, et bien définir les rôles des sphères publique et privée. »

Sur la base de ces tâches prioritaires, l’Ademe compte mettre au point une stratégie optimisée sur le dossier de l’affichage environnemental, qu’elle espère partager avec le ministère de la Transition écologique rapidement.