Le Label bas-carbone peut redynamiser la filière arboricole
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Après l’élevage et l’agroforesterie, Agrosolutions se félicite de la publication de la méthode bas-carbone pour les vergers. Une démarche qui pourrait donner un coup de pouce aux arboriculteurs.
Comme nous l’annoncions le 30 novembre, le ministère de la Transition écologique a approuvé la méthode concernant la plantation de vergers dans le cadre du label bas-carbone, deux ans après le lancement de la démarche. Elle été déposée par la Compagnie des Amandes aux côtés d’Agrosolutions, le cabinet de conseil de Bioline by InVivo. « C’est un nouveau pas vers la troisième voie de l’agriculture, une agriculture du résultat tournée vers les attentes des consommateurs citoyens, du respect de l’environnement et de l’amélioration du revenu des agriculteurs », indique Agrosolutions dans un communiqué du 2 décembre.
Evaluer la réduction des gaz à effet de serre
Depuis quelques années la filière arboriculture a perdu de sa vitalité, souffrant notamment de coûts liés à l’investissement initial pour la plantation et des retours sur investissements qui demandent six à sept ans. Cette labellisation doit participer à redynamiser la filière sur les bénéfices environnementaux qu’elle apporte, notamment par la capacité de stockage de carbone des arbres, les racines et l’enherbement. « L’idée est de donner un coup de pouce aux arboriculteurs pour se lancer, explique François Moulias, directeur général de la Compagnie des Amandes. Tout projet de plantation de verger conforme à cette méthode peut ainsi évaluer la réduction de gaz à effet de serre qu’il permet, estimer le stockage de carbone anticipé sur vingt ans et trouver des financements issus du marché du carbone volontaire. »
La méthode a été élaborée par un comité d’experts composé de l’Inrae, du CTIFL, du GRCeta de Basse Durance, d’I4CE, de la FNPFruits, du Citepa, de l’association PADV et d’Agrosolutions pendant quatre mois.